Louis Bodin (Dropped) : Son amitié avec Florence Arthaud brisée...

Une semaine après le double crash d'hélicoptères survenu en Argentine sur le tournage de l'émission Dropped, qui a coûté la vie à dix personnes, l'animateur Louis Bodin, qui apparaissait maladroitement en direct devant les débris de l'un des deux hélicoptères au lendemain du drame, prend la parole pour évoquer sa grande amitié avec la regrettée Florence Arthaud.

Dans les colonnes de Télé 2 Semaines - en kiosques ce lundi 16 mars -, celui qui aurait dû présenter ce jeu d'aventure sur TF1 se remémore leur collaboration sur la Route du rhum en 1990. "À l'époque, elle avait un gros budget pour cette course et cherchait un météorologue routeur", se souvient-il. Les compétences de Louis en la matière lui permettaient, en effet, de déterminer la meilleure route à emprunter pour un voilier en fonction des caprices de la météo. "Je ne le fréquentais pas quotidiennement mais à chaque fois que l'on se croisait, les souvenirs remontaient, on reprenait notre conversation là où on l'avait laissée, comme de vieux amis. Le lien n'a jamais été rompu, et le hasard nous a souvent rapprochés", souligne Louis Bodin.

Largement montré du doigt après le duplex malhabile réalisé lors du JT de 20h du mardi 10 mars, l'animateur insiste sur la sincérité de son émotion. "Peu importe la façon dont mon émotion est perçue. À la limite, je m'en moque. D'autant plus que, pendant ce tournage avec cette équipe formée d'individualités passionnées et compétentes, nous avions réussi à trouver une vraie cohésion. La même, en fait, que j'ai vécue lorsque je travaillais pour les navigateurs au large", conclut-il.

Invité du Tube sur Canal+ ce samedi 14 mars, Harry Roselmack prenait la défense de Louis Bodin après cette polémique : "Moi, dans mon fauteuil, en regardant le journal, je me suis dit : 'Je ne l'aurais pas fait...' Mais est-ce que dans les conditions où Louis est arrivé devant ce duplex... Est-ce que moi, je n'aurais pas fait ce duplex à ce même endroit ? Je ne peux pas répondre à cette question."

Joachim Ohnona