Louis Bodin (Dropped) et son duplex maladroit : Harry Roselmack relativise...

En plein drame après le double crash d'hélicoptères survenu en Argentine sur le tournage de l'émission Dropped destinée à TF1, qui a coûté la vie à dix personnes, l'animateur Louis Bodin apparaissait en direct devant les débris de l'un des deux hélicoptères, pour un entretien avec Gilles Bouleau dans le 20 Heures de TF1, au lendemain de la collision mortelle. Une mise en scène de très mauvais goût, jugée morbide par de nombreux téléspectateurs. Pourtant, depuis cette polémique, Louis Bodin comme la directrice de l'information de TF1 Catherine Nayl enchaînent les déclarations, tentant de disculper la chaîne d'avoir voulu rendre sensationnel ce duplex. C'est en effet un prestataire canadien qui réalisait ce duplex, faisant fi des requêtes des équipes de productions qui réclamaient un cadrage différent.

C'est au tour du journaliste Harry Roselmack, toujours très affecté par cet accident qui touche la chaîne au sein de laquelle il oeuvre, de s'exprimer. Invité sur le plateau du Tube face à Daphné Bürki, le présentateur de Sept à Huit a insisté sur les qualités humaines de son camarade. "Louis Bodin, c'est un ami. C'est l'une des personnes qui, pour moi, a le plus de qualités humaines dans ce métier. C'est quelqu'un de très bienveillant, de très positif, qui communique de l'énergie positive. (...) Connaissant Louis, c'est quelque chose qu'il n'aurait pas fait s'il avait eu cinq minutes de recul. Le problème, c'est qu'il a fait ce duplex dans ces conditions assez incroyables, il a eu une panne de voiture, il est arrivé à moins d'une minute de l'antenne, il n'a pas eu ce recul nécessaire", justifie-t-il. Et de se questionner : qu'aurait-il fait à la place de Louis Bodin ?

"Moi, dans mon fauteuil, en regardant le journal, je me suis dit : 'Je ne l'aurais pas fait...' Mais est-ce que dans les conditions où Louis est arrivé devant ce duplex... Est-ce que moi, je n'aurais pas fait ce duplex à ce même endroit ? Je ne peux pas répondre à cette question", conclut-il.

Joachim Ohnona