Lucie Lucas ne pourrait pas être plus fière. À 34 ans, la carrière de la comédienne prend un nouveau tournant avec le téléfilm La petite femelle. Elle y tient le rôle principal, celui de Pauline Dubuisson, jugée pour le meurtre de son amant à Paris en 1953. Ce rôle, Lucie Lucas l'attendait depuis longtemps comme elle l'a confié à plusieurs reprises lors d'interviews mais aussi sur ses propres réseaux sociaux. Et pour cause, principalement connue pour ses performances d'actrice dans la série Clem, elle s'est cette fois lancée dans une aventure à portée dramatique avec l'intention de défendre la mémoire de cette étudiante.
"Incarner Pauline Dubuisson avait une dimension un peu mystique. Alors forcément, je me suis mis beaucoup de pression", a-t-elle d'ailleurs reconnu dans les colonnes de Télé Poche, paru le 25 janvier 2021. Cette pression, Lucie Lucas s'en est toutefois servie pour sortir de sa zone de confort et elle s'est imposée des conditions extrêmes sur le tournage pour porter au mieux l'histoire de Pauline Dubuisson à l'écran. "Je n'étais jamais allée aussi loin. Je me suis transformée. Sur le tournage, je ne dormais que quatre heures par nuit et je prenais des douches glaciales. J'avais une force en moi que je n'avais jamais eue", a-t-elle encore expliqué pour Télé 7 jours.
La maman de Lilou (née en août 2010), Moïra (née en janvier 2012) et Milo (né en mars 2018) a toutefois mis du temps à accepter ce projet ambitieux réalisé par Philippe Faucon, la faute à l'importance du sujet mais aussi à quelques scènes. "J'ai eu peur de deux choses : trahir le personnage et, plus trivialement, tourner des scènes intimes, puisqu'il y en a pas mal", a-t-elle rapporté.
La petite femelle est la deuxième adaptation sur l'affaire Pauline Dubuisson. Avant Lucie Lucas, c'est Brigitte Bardot qui avait été choisie pour incarner la jeune femme, en 1960, dans La Vérité, réalisé par Henri-Georges Clouzot. Le long métrage avait alors été nommé à l'Oscar du meilleur film en langue étrangère.
La petite femelle, à découvrir ce lundi 1er février 2021 sur France 2 dès 21h05