M. Pokora défaitiste en amour : "Je ne suis pas prêt à faire ce qu'il faut"

Pour la première fois depuis longtemps, M. Pokora a accepté de se confier en toute intimité pour évoquer sa vie privée et sa vision de la relation amoureuse.

Réputé pour sa discrétion et sa pudeur, le chanteur de 30 ans a en effet répondu aux questions de Mouloud Achour lors d'un entretien accordé au magazine Podium (en kiosques le 2 septembre). Avant de répondre aux rumeurs d'homosexualité, il dévoile ainsi une toute autre facette de sa personnalité, affirmant être "défaitiste" en amour. "Quoi que je vive, je finis toujours tout seul. C'est parce que la routine me fait sans doute peur que j'ai du mal à m'installer dans une relation durable. Et au bout d'un moment, ça pète parce que j'angoisse. Je fais partie de ces mecs défaitistes qui pensent qu'on ne peut pas rester toute sa vie avec la même personne", admet-il.

Lorsque son interlocuteur cherche à en savoir un peu plus ("Tu penses que personne ne peut rester avec toi ou que toi tu ne peux rester avec personne ?"), le juré de l'émission The Voice Kids explique qu'il éprouve énormément de difficultés à se projeter. "Je pense que moi, je ne peux rester avec personne sur le long terme. J'ai rencontré des filles qui ont fait des efforts. Mais je voyais que ça allait me bouffer et je n'ai pas envie de forcer le truc, ce n'est pas ça ma vie. Ça doit couler de source. Autour de moi, on me dit : ça viendra tout seul. Je crois qu'ils se trompent ou, simplement, je ne suis pas prêt à faire ce qu'il faut pour tenir en couple."

Je n'ai pas encore connu cet épanouissement

Bien avant de rencontrer le succès et de jouir d'une belle notoriété, M. Pokora se voyait "footballeur, avec un gosse à 22 ans". Dix ans plus tard, l'interprète français n'envisage même pas de rester plus de quelques mois avec une femme. "[Son histoire la plus longue] c'est deux ans. Mais pour tenir, c'était une bataille, poursuit-il. À partir du moment où je passe les trois mois, ça peut durer deux ans. Mais en général, c'est dur. J'ai besoin de sentir que je suis libre. Pour rester avec quelqu'un, il faut arriver à ne pas s'enfermer. Je n'ai pas encore connu cet épanouissement. Et puis je donne tellement à mon métier, au public, que j'ai l'impression de ne pas pouvoir donner plus", conclut-il. Voilà qui est dit !

S.L.