L'histoire a fait l'effet d'une petite bombe...
Dans l'édition du Parisien du vendredi 3 février, Mallaury Nataf annonçait qu'elle était SDF depuis mars de l'année dernière. L'ex-héroïne racontait sa longue descente aux enfers et la perte de ses enfants, qui lui ont été retirés un à un. Rafaël, 13 ans, et Angeline, 11 ans, ont tout d'abord été confiés à la garde de leurs pères respectifs. Puis Shiloh, né le 30 juin 2009, lui a été retiré, comme elle le raconte dans une vidéo confession au Parisien dans un salon de thé, Le Rendez-Vous situé à Saint-Ouen.
Elle raconte ainsi son parcours, les hébergements amicaux, les différents centres qu'elle a pu côtoyer pour s'héberger grâce au Samu Social... Mallaury Nataf confie aussi que le 115 n'a pu lui trouver une place dans les foyers de stabilisation, où les mères avec enfant sont prioritaires. "Mon fils a été envoyé à la brigade des mineurs immédiatement, et le lendemain, il a été placé à l'Action Sociale pour l'Enfance (...) Vous voulez que je fasse quoi, que j'aille le voir dans sa prison ? Il n'en est pas question ! Vous allez sortir cet enfant d'ici, là où il n'a pas à se trouver et vous allez me le rendre," explique la comédienne de 39 ans au bord de l'épuisement nerveux. "J'en crève, poursuit-elle. La nuit je ne dors pas, le peu que je dors, je fais des cauchemars, j'ai peur, je me demande s'ils vont me le rendre..."
Une épreuve douloureuse rendu selon elle plus difficile encore du fait de son nom et de sa réputation : "Et en plus, je suis Mallaury Nataf, la fille qui soi-disant ne porte pas de culotte ! "Une référence à peine voilée à la polémique créée en mai 1994, lorsqu'elle avait chanté Fleur Sauvage au Jacky Show, une émission pour enfants, sans sous-vêtements sous sa robe... Un épisode qui avait amené TF1 à interrompre la diffusion de sa sitcom Le Miel et les Abeilles.
Dans cet entretien, Mallaury Nataf, qui sera ce samedi 4 février sur France 5 à 19h dans l'émission de Paul Amar Revu et Corrigé, reconnaît également avoir été une maman un peu dure avec ses premiers enfants, du fait de sa propre enfance difficile marquée par la violence de sa mère qui la battait régulièrement. Une situation qui l'a poussée à une véritable introspection, dans le seul but "de devenir une bonne maman pour pallier aux manques de [s]a propre mère". "Et je suis devenue une bonne maman," confie-t-elle ainsi.
"J'ai l'impression de vivre une cabale, d'être un bouc-émissaire, une proie facile, je ne sais pas..." conclue-t-elle un brin désabusée. Une situation difficilement compréhensible et explicable pour Jean-Luc Azoulay, l'un des fondateurs d'AB Productions, qui n'a plus de nouvelles de son ancienne protégée depuis plusieurs mois, alors qu'il l'avait laissée en bonne santé et pleine de projets...