Dans trois jours débutera le tournoi de Roland-Garros et, pour Maria Sharapova, la difficile défense de son titre acquis l'an passé. La sublime blonde, arrivée en début de semaine à Paris où elle a répondu avec le sourire à ses obligations extrasportives, a reconnu qu'elle pensait déjà à l'après-tennis. Où il est question de famille...
Maria Sharapova, bientôt 30 ans, cinq titres du Grand Chelem et athlète la plus riche du monde, file le parfait amour avec Grigor Dimitrov, jeune loup de l'ATP qui chaque année progresse un peu plus dans la hiérarchie du tennis masculin. Si, pour l'heure, la jolie Russe profite du moment présent avec son beau Bulgare, l'avenir s'écrit au pluriel, comme elle le confie au Parisien : "J'ai 28 ans. Je vais avoir envie de fonder une famille, et avant ça, je veux aussi parcourir le monde." Une envie de voyage pour celle qui joue aux quatre coins du monde sans jamais avoir "le temps d'explorer vraiment". Avec ou sans Grigor Dimitrov, seul l'avenir le dira.
Et avec 22 millions d'euros amassés l'an passé selon le magazine Forbes, la jeune femme a de quoi voir l'avenir tranquillement. Égérie de nombreuses marques comme Porsche, Evian, Tag Heuer, Nike, copropriétaire de la marque de crème solaire Supergoop ou créatrice des bonbons Sugarpova dont elle assure elle-même la promotion à travers le monde, Maria Sharapova multiplie également la une des magazines, non contente de cumuler talent tennistique et plastique de rêve. Mais pour la séance photo, la numéro 2 mondiale en est revenue : "Quand on est jeune, que toutes ces chances se présentent, c'est dur de dire non : on veut être sur tel magazine, aller à telle soirée. Je suis passée par là. Maintenant, si je fais un shooting ou autre, c'est pour mon entreprise. Je n'ai plus besoin d'être dans un magazine pour ma propre reconnaissance."
Son "entreprise", Maria Sharapova en a une idée très précise. "Je ne suis pas motivée par le montant du chèque qui finira sur mon compte en banque à la fin de la semaine, explique-t-elle au Parisien. Je veux juste décider du travail, du temps et mon nom à un projet et en retirer les bénéfices à un moment donné."
Maria Sharapova, une interview à retrouver dans les colonnes du Parisien du 21 mai 2015