Depuis quatre ans, Marilyne Canto crève l'écran dans la série policière Alex Hugo sur France 2, pour laquelle elle donne la réplique à Samuel Le Bihan dans le rôle du Commissaire Dorval. Mais en dehors de cette activité qui fait d'elle une personnalité populaire, la comédienne a toujours une multitude de projets en cours. Sept ans après la sortie de son premier long métrage, Le sens de l'humour, elle s'est notamment remise à l'écriture d'un film. Si la question du casting n'est pas du tout d'actualité, Marilyne est en tout cas entourée de trois acteurs chers à son coeur, à savoir son compagnon et ses deux fils.
En effet, en plus de partager sa passion pour le cinéma avec Antoine Chappey, avec qui elle a refait sa vie après la mort de son premier mari, Benoît Régent, décédé d'une rupture d'anévrisme à l'âge de 40, ce sont ses enfants qui semblent désormais prêts à prendre la relève. Son aîné, Ferdinand, âgé de 27 ans et né de son union avec son défunt époux, a d'ailleurs étudié dans la même école qu'elle, le Théâtre National de Strasbourg, comme elle le révèle dans les pages du dernier numéro de Gala. "Je ne m'y attendais pas. Il a commencé par des études d'architecture. Mais assez vite, il m'a dit : 'Je n'ose peut-être pas mais j'ai envie d'être acteur.' Je lui ai alors dit qu'il fallait une formation solide."
On les emmenait sur les tournages
Quant à Louis, 22 ans, fruit de ses amours avec Antoine Chappey, il est devenu humoriste. "Je le vois parfois parler tout seul, c'est comme ça qu'il écrit ses textes. Il s'est dit : c'est la meilleure direction possible ! À peine sorti du lycée, il a su que ce serait sa voie. Il a ainsi pris des cours d'improvisation et commencé à fouler les scènes parisiennes de stand-up. Seul son frère est autorisé à aller le voir. J'ai assisté à un spectacle, j'ai beaucoup ri, mais Louis m'a dit que ça l'angoissait un peu de me savoir dans la salle", a confié sa mère.
Un goût pour la comédie et l'acting qui s'est imposé tout naturellement dans la vie des deux frères. "On les emmenait sur les tournages, ils ont dû avoir une image heureuse de ce métier", estime Marilyne Canto. Mais pas question pour autant qu'ils profitent de sa notoriété. "Le statut de 'fils de' est évidemment ambivalent. On est fier, mais on n'a pas envie d'être sans cesse ramené à ça", observe-t-elle.
Une interview à retrouver en intégralité dans le nouveau numéro de Gala paru jeudi 6 août 2020.