Mary Pierce restera à jamais l'un des grands noms du tennis français, même si elle a trop souvent été considérée comme américaine plutôt que française. L'ancienne numéro 3 mondiale a remporté deux tournois du Grand Chelem dans sa carrière : l'Open d'Australie en 1995 et Roland-Garros en 2000.
Vingt ans après son bel exploit à la porte d'Auteuil, Mary Pierce s'est confiée au Figaro, se remémorant de nombreux souvenirs et évoquant sa foi. Pour l'ancienne sportive de 45 ans, Roland-Garros restera à jamais son plus beau souvenir en tant qu'athlète, mais le moment le plus fort de sa vie n'a rien à voir avec le tennis : "C'est quand j'ai rencontré le Seigneur." "J'ai été élevée dans la religion catholique, mais, en mars 2000, ma foi s'est approfondie, et c'est là où ma vie a complètement changé", a-t-elle confié au Figaro.
Lorsque sa vie a pris une autre tournure, Mary Pierce a accordé son pardon à son père, Jim Pierce ((Bobby Glenn Pierce de son vrai nom), qui s'est éteint en 2017 en Floride, à l'âge de 81 ans. Il a été son entraîneur, un coach très dur avec elle, mais aussi un escroc (vols de bijoux et falsification de chèques notamment) qui a fait plusieurs années de prison, ainsi qu'un personnage violent considéré comme dangereux pour ses proches lorsque Mary Pierce était encore sur le circuit. Cet ancien commando de marines s'en est notamment pris à Yannick Pierce, la maman de Mary, qu'il a été jusqu'à menacer de mort. "Mon coeur était guéri de toutes mes blessures du passé, et j'ai pu alors pardonner à mon père", a-t-elle avoué au Figaro.
Un autre membre de sa famille a joué un rôle important dans sa carrière sportive, son frère David : "Il m'aidait sur le plan mental et émotionnel, tout en me faisant rire tous les jours. Il m'avait vue traverser les moments difficiles sur le court avec mon père."