Deuxième d'une fratrie de trois filles, composée d'Emmanuelle Seigner (48 ans) et de Marie-Amélie Seigner (41 ans), Mathilde Seigner (47 ans) a eu du mal à trouver sa place. Invitée du Divan sur France 3 hier soir, l'actrice a raconté son mal-être passé et la jalousie qu'elle a éprouvé à l'égard de sa soeur aînée Emmanuelle.
"J'ai souffert du physique d'Emmanuelle"
"Vous avez déclaré : 'Sans le savoir nos parents nous ont attribué un rôle à chacune. La belle, ça, c'est Emmanuelle, la drôle, et la gâtée, Marie-Amélie. La première s'entend très bien avec la dernière et celle du milieu gère'", a cité Marc-Olivier Fogiel à la comédienne au moment d'évoquer les relations entre les soeurs Seigner. Une citation qui n'a pas manqué de faire réagir Mathilde : "Moi je suis a deuxième, donc forcément, c'est le sandwich. (...) Les seconds d'une fratrie ne sont jamais très heureux dans leur enfance, je crois."
Mais au-delà du fait d'être la deuxième, la maman de Louis (7 ans) a confié avoir été jalouse de l'épouse de Roman Polanski : "Elle est belle avec ce côté mannequin, donc c'est la belle de la famille. J'ai souffert de certaines choses, de son physique. Elle était belle tout le temps, belle, belle, belle. (...) J'aurais eu confiance en moi, j'aurais pu mieux m'habiller et, en fin de compte, j'aurais eu une autre image. Je me suis quand même pas mal dégradée pour ne pas prendre sa place."
"Emmanuelle est branchée, très fashion. On est opposées"
C'est donc en se différenciant de son aînée que Mathilde a évolué, devenant la "grande gueule", un brin franchouillarde, de la famille. "Emmanuelle est branchée, très fashion. On est opposées. Moi je n'aime que la chanson française, je ne suis pas du tout branchée", explique l'ex-compagne de Laurent Gerra.
Malgré les jalousies passées et leurs différences, les deux soeurs sont aujourd'hui en très bons termes. "On se voit chaque année à Noël mais pas beaucoup dans l'année parce qu'on travaille beaucoup. Par contre, on s'appelle beaucoup et on est très proches maintenant, depuis qu'on est mamans", ajoute Mathilde Seigner. Une conclusion qui fait plaisir à entendre.