"Antisociale", Meghan Markle ? Dans la vie, certainement pas, à en croire ses partenaires de jeu de la série Suits, qui ne tarissent pas d'éloges à son sujet, ou son compte Instagram, copieusement garni de pensées en tout genre offertes à ses 1,4 million d'abonnés ; mais au cinéma, c'est une autre histoire...
En 2013, celle qui fait battre le coeur du prince Harry depuis un peu plus de six mois tournait pour la quatrième fois de sa carrière pour le cinéma, avec à la clé un vrai rôle après de subliminales apparitions dans Remember Me, American Trip et Horrible Bosses. Au scénario et à la caméra : le Britannique Reg Traviss, dernier compagnon de la chanteuse Amy Winehouse, morte tragiquement le 23 juillet 2011. Dans Anti-Social, il filme l'histoire de Kirsten (Meghan Markle), un mannequin américain qui vit à Londres et fait la connaissance d'un graffeur (joué par Gregg Sulkin) dont le frère est le chef d'un gang de voleurs de bijoux.
Alors que le long métrage vient d'être remonté, People.com a contacté le réalisateur de 39 ans pour l'interroger notamment sur cette opération dont le timing peut paraître très opportuniste. Reg Traviss se défend fermement d'avoir voulu surfer sur la publicité de l'histoire d'amour de Meghan Markle et du prince Harry, assurant que le remontage avait été décidé des mois avant la révélation de leur idylle en vue de donner une seconde vie à Anti-Social à l'international et en télévision. "En réalité, le personnage de Meghan a même moins de scènes dans cette version, renchérit-il. Ils en ont tous moins, parce qu'on l'a raccourci pour le rendre plus spécifique au genre des films de gang et certaines scènes devaient être supprimées."
Quant à la performance de son actrice, dont le personnage se trouve face au dilemme de balancer ses amis ou bien d'être leur complice à ses risques et périls, il se souvient d'une personne "très, très professionnelle et vraiment bien entraînée" qui, comme d'autres artistes issus de la télévision, "ne bafouille pas et comprend le script instantanément" : "Elle peut carrément avoir le premier rôle d'un film, aussi bien un film indépendant comme le mien qu'un film hollywoodien", certifie-t-il.
Il se rappelle également que la fibre humanitaire de Meghan Markle – une caractéristique qui la rapproche du prince Harry – était déjà très prononcée : "Ça fait sens", s'est-il d'ailleurs dit en apprenant leur romance. Dernière confidence, à l'heure où la love story transatlantique du couple suscite des interrogations, il souligne qu'elle se sent comme chez elle à Londres où, "d'après ce qu'[il] sai[t], elle connaît beaucoup de monde".