Actuellement en visite officielle en Asie, Melania Trump suit bien sagement son époux Donald, élu depuis un an à la présidence des Etats-Unis d'Amérique. Mercredi 8 novembre 2017, TMC diffusait un prime spécial pour cet anniversaire présenté par Martin Weill en compagnie de l'équipe de Quotidien. La journaliste Valentine Oberti s'est ainsi penchée sur la personnalité de Melania Trump et a rencontré une spécialiste américaine des first ladies. Ce qu'elle nous apprend sur l'ancien mannequin est déroutant.
Un an après l'élection de Donald Trump, Valentine Oberti identifie trois problèmes chez Melania : en premier cette image de mannequin, de "femme trophée" comme disent les Américains, qui ne la quitte pas et lui vaut d'être régulièrement critiquée (comme ces talons aiguilles portés au Texas après le passage de l'ouragan Harvey), ensuite sa solitude à Washington et enfin son mariage tout simplement, car quoi qu'elle fasse, impossible de gagner en sympathie ou en crédibilité au côté de Donald Trump.
Elle se sent un peu comme si elle était dans un bunker
Pour évoquer la solitude de la First Lady d'origine slovène, mère du petit Barron Trump (11 ans) avec lequel elle n'a rejoint la Maison Blanche qu'en juin dernier, Valentine Oberti a rencontré la spécialiste des premières dames américaines, Kate Anderson Bower : "Melania est très malheureuse à Washington, dit-elle d'emblée. Elle ne sort pas beaucoup de la Maison Blanche. Elle se sent un peu comme si elle était dans un bunker. Melania n'a personne vers qui se tourner. Il y a toujours eu une solidarité féminine entre les first ladies, elles sont amies ; Laura Bush et Michelle Obama sont de véritables amies. Et ça n'existe pas chez Melania. Elle avance à l'aveugle."
Ainsi, l'épouse de Donald Trump enchaîne les faux pas, comme celui de poser sur son portrait officiel avec un énorme diamant ou en couverture du Vanity Fair (édition mexicaine !) en train de déguster des diamants. Pour Kate Anderson Bower, l'explication est simple : "Elle n'a que neuf personnes qui travaillent pour elle dans son cabinet, là où Michelle Obama en avait vingt-cinq. Je pense que c'est pour cela qu'on peut lire plein de choses dans la presse qui ne sont pas terribles. Car elle n'a personne pour lui dire ne fait pas ça."
Malgré ces handicaps, Melania Trump peut compter sur la solidarité de quelques homologues internationales comme Brigitte Macron. Notre première dame confiait récemment à l'historienne Joëlle Chevé, pour son livre L'Élysée au féminin – Entre devoir, pouvoir et désespoir, avoir tissé des "liens très cordiaux" sur la scène politique internationale : "C'est le cas de Melania Trump, avec qui j'ai aussi passé du temps lors de la visite à Paris du couple présidentiel américain les 13 et 14 juillet dernier", expliquait l'épouse du président Macron.