Un début de mandat fracassant. Installé à la Maison Blanche depuis une semaine seulement, le nouveau président des Etats-Unis Donald Trump suscite de vives critiques et se trouve embourbé dans une crise diplomatique avec le Mexique - entre autres. En cause, sa volonté de construire un mur entre les deux pays pour endiguer l'arrivée illégale de migrants.
C'est dans ce climat de hautes tensions que l'édition mexicaine de Vanity Fair sort son nouveau numéro, celui du mois de février, avec... Melania Trump en couverture, l'épouse de Donald. La nouvelle First Lady y apparaît sur le point de déguster, avec opulence, un plat de diamants, tels des spaghetti. Habillée d'une robe blanche sans manches, le visage figé qu'on lui connaît, Melania Trump, 46 ans, est présentée comme "timide, belle et prévenante" par Vanity Fair.
A peine la couverture du magazine a-t-elle été dévoilée que les critiques n'ont pas tardé à fuser, comme celle publiée sur Twitter par Denise Dresser, politologue et éditorialiste du journal mexicain Reforma, "Merci @VanityFairMX de mettre Melania Trump en une. Grand exemple de sensibilité, d'empathie, de patriotisme et d'intelligence éditoriale", s'est-elle moquée ; un avis largement partagé sur Twitter.
Face au tollé provoqué, le Vanity Fair mexicain n'a pas tardé à répondre, déclarant, sur son site : "Non, il ne s'agit pas d'une histoire d'adulation." Le magazine "reconnaît que c'est une période difficile", mais assure défendre "un point de vue critique et indépendant sur les personnes qui font l'actualité".
Et si Donald Trump a déjà accordé des interviews télévisées depuis sa prise de fonction - il a notamment défendu son fils Barron devant la caméra de l'émission Sean Hannity Show de la chaîne Fox News -, Melania reste, quant à elle, muette. Très vite rentré à New York, l'ancien mannequin a repris son train-train quotidien en accompagnant tous les jours Barron à l'école, sous escorte. Elle n'aurait pas prévu de quitter la Trump Tower avant six mois.
Olivia Maunoury