À 31 ans, heureuse et amoureuse, Mélanie Thierry est sur un petit nuage. La candeur de la jeune Yvelinoise mannequin devenue actrice de renom charme toujours autant. À l'aube de retrouver à nouveau les écrans français dans le drame générationnel Pour une femme (de Diane Kurys), Mélanie Thierry s'est confiée à Grazia autour de ces grands thèmes qui façonnent l'intrigue de ce film en salles le 3 juillet.
Rencontrée dans une maison avec piscine de la banlieue parisienne pour un shooting photo doublé d'une interview, Mélanie Thierry est décrite comme celle qu'elle incarne très souvent à l'écran, "solaire", dotée d'une "force et fragilité" qui ne laissent pas insensible. Récemment, c'était dans Ombline, en maman taularde, qu'elle sublimait ce personnage aux multiples facettes, protéiforme. De retour à Paris, elle vient de tourner dans The Zero Theorem, une expérience hollywoodienne loin des strass et paillettes de notre imaginaire. "C'est le film le plus roots que j'aie jamais tourné. C'était génial", raconte celle qui a apprécié ce personnage de "petite pute solaire". Solaire justement.
Depuis 2002, Mélanie Thierry partage la vie du chanteur Raphaël, avec qui elle forme un couple solide et glamour. "Alors, la passion dévorante qui nous happe et nous malmène, on l'a vécue", confie la jeune trentenaire. "Mais aujourd'hui, après tant d'années, je ne peux pas dire que ce soit la même passion qu'au début", même si elle se dit "très heureuse comme ça, parce [qu'elle] aime profondément [s]on mec". Ce souci de réalisme dans ses relations privées, Mélanie Thierry le conserve contre vents et marées, mais surtout contre les préjugés. Notamment lorsqu'il s'agit de parler tromperie, autre grand fil conducteur de Pour une femme. "Je ne punis pas trop ce genre d'écart. Ça me semble assez humain", constate-t-elle, affirmant même que la tromperie, ce n'est "pas aussi pêché que ça, en fait". Et sa philosophie, un poil hédoniste, colle à ce "on n'a qu'une vie, il y a des choses qu'il ne faut pas regretter". Pour elle, "celui qui trompe a toujours de bonnes raisons", lesquelles dépendent "de la façon dont ça se passe". "Mais moi, je ne me flagellerai pas, et je n'aurais pas envie de punir mon homme pour ça", lâche celle qui se dit peu rancunière. Elle poursuit : "Bien sûr, ça me heurterait sans doute au début, ma fierté en prendrait un coup, mais j'ai l'impression qu'un couple tient d'autant plus longtemps qu'il n'y a plus de liberté."
Autant de franchise pour une si frêle jeune femme qui "trouve ça charmant, les gens qui mentent", ça défrise un poil dans un monde souvent conditionné par le secret ou le non-dit. Elle qui dit "avoir tendance à avouer très vite [ses] conneries" pour s'en débarrasser tout aussi rapidement. Elle se confesse également sur le mensonge : "On ment toujours un peu. [...] Moi, je ne fais pas de gros mensonges, mais j'en rajoute toujours un peu : un petit 5 %." Transparence. Pour autant, et ça colle toujours avec cette personnalité affichée, Mélanie Thierry n'aime pas être l'objet du désir : "C'est faux ! Dans la vie, je déteste ça. Ça me gêne."
Actrice épanouie et amoureuse, elle est aussi maman. Roman, 5 ans, elle "(s')éclate avec lui". "J'adore passer des moments avec mon fils. [...] il est beau comme tout, il me fait rire", confie la ravissante blonde qui ne pourrait pas être pour autant comme sa grand-mère, à cuisiner toute la journée avec "cinq enfants et des poules au fond du jardin".
Interview à retrouver dans son intégralité dans Grazia, en kiosque dès le 14 juin.