Après plusieurs jours d'une intense polémique, débutée sur la Toile, Mennel, candidate de la 7e saison de The Voice, a décidé de quitter le programme en cours de route. La jeune femme, visée par des critiques incendiaires en raison de tweets douteux sur les attentats de Nice, a préféré renoncer après avoir tenté d'éteindre l'incendie avec des excuses.
Sur Facebook, Mennel a posté une vidéo pour annoncer son retrait. "Je vis très difficilement les tensions survenues les derniers jours. Je n'ai jamais songé à blesser qui que ce soit. J'ai donc pris aujourd'hui la décision de quitter cette aventure. N'ayez aucune crainte, cette décision n'est pas un frein à mon épanouissement artistique, mais au contraire la condition de son accomplissement. Un grand merci à tous ceux qui me soutiennent dans ces moments difficiles. Merci à ceux qui pardonnent les maladresses", a-t-elle déclaré.
La société de production ITV Studios France a publié un communiqué annonçant le départ de la candidate. "Mennel a pris ce soir la décision de quitter The Voice. Nous respectons son choix. Malgré des excuses sincères, l'environnement restait trop pesant. Nous espérons que sa décision et les mots choisis pour l'exprimer permettront d'apaiser les tensions. The Voice est un programme musical qui porte des valeurs de partage et de bienveillance, une scène sur laquelle se croisent des talents de tous horizons, qui chantent dans toutes les langues. Avec beaucoup de talent et une grande sensibilité, Mennel a ému le public lors de son audition à l'aveugle en portant un message de paix et de tolérance. Toutes les équipes de The Voice qui l'ont accompagnée jusqu'à présent lui souhaitent de continuer sur ce chemin et de s'épanouir en tant qu'artiste", peut-on lire.
Le départ de Mennel, qui avait séduit les juges de l'émission en reprenant Hallelujah de Leonard Cohen, n'est finalement pas si surprenant puisque TF1 était dans l'embarras en raison de l'ampleur de la polémique, à tel point que même le maire de Nice, Christian Estrosi avait réagi. "Je comprends et partage l'émotion des victimes. Les responsables politiques ne doivent pas en surajouter ni instrumentaliser cela. C'est à la chaîne de prendre ses responsabilités", avait-il confié au Parisien.
Thomas Montet