Si Audrey Fleurot, à 47 ans, est une comédienne aujourd’hui reconnue, qui s’apprête à clore le chapitre télévisuel couronné de succès qu’elle avait ouvert avec la série HPI, elle doit sa vocation à un homme, et pas n’importe lequel : son père. Audrey n’est pourtant pas une enfant de la balle : sa mère était puéricultrice et son géniteur pompier. Mais ce dernier n’exerçait pas n’importe où. Il travaillait à la comédie française !
La comédienne, apparue récemment sublime au bras de son homme, est ainsi revenue sur sa jeunesse sur le plateau de Quelle époque ! sur France 2 ce 21 décembre 2024 : "Mon père était pompier de Paris à l’époque où il y avait des pompiers de garde (...) à la Comédie française. Régulièrement, il était de garde et je pense qu’un soir ma mère lui a dit ’emmène la gamine’", a-t-elle confié, révélant le coup de foudre qu’elle a alors ressenti pour cette profession. "À la fois, je vois le spectacle de la salle et à la fois l’envers du décor (...) Et je me dis, c’est ça que je veux faire".
Si sur le plateau de Léa Salamé, ces propos avaient une teneur toute particulière, c’est que cet homme à qui elle doit tant, son père, n’est plus aujourd’hui. Une information saisie au détour d’une phrase de son invitée : “J’ai beaucoup raconté cette histoire et puis je viens de perdre mon père donc ça lui fera d’autant plus plaisir.” Interloquée par la nouvelle Léa Salamé n’a pu bafouiller qu’un : "Je suis désolée, je ne pensais pas".
Audrey Fleurot, maman d'un petit Lou et qui n'aura pas d'autres enfants, a notamment souligné le privilège dont elle avait bénéficié de savoir si jeune ce qu’elle souhaitait faire dans la vie. “C'était ça ou rien d'autre et je pense vraiment que c'est une chance. Quand vous avez cette conviction et que c'est vital, vous mettez tout en place pour y arriver. À huit ans, je sais ce que je vais faire et je mets tout en place pour…” Et notamment des études puisque Audrey s’oriente rapidement vers un bac artistique, option théâtre, avant de faire des études d’art plastiques et de sciences de l’art et d’intégrer la prestigieuse École nationale supérieure des arts et techniques du théâtre, appelée familièrement autrefois «Centre d'art dramatique», ou simplement «Rue Blanche».
Après des débuts difficiles, Celle qui voulait au départ faire essentiellement du théâtre, se retrouvera rapidement connue à la télévision, notamment via Kaamelot, série dans laquelle elle fait ses premiers pas avant d’enchaîner avec une autre série qui la révèlera totalement, Engrenages, où son personnage d’avocate prête à tout, achèvera de convaincre. Autant d'inoubliables moments qu'elle doit donc à celui dont elle pleure aujourd'hui la disparition.