Réactualisation du 29 décembre 20h : Le fils de Bernard Mazières, l'ancien journaliste politique du Parisien tué à son domicile le 23 ou 24 décembre, est en garde à vue dans l'enquête sur le meurtre de son père dans les locaux de la brigade criminelle, quai des Orfèvres à Paris, a annoncé l'AFP. C'est dans la chambre de son fils Lucas, âgé de 17 ans que le corps du journaliste politique avait été découvert par la femme de ménage. Le jeune garçon, mineur, est entendu par les services de police depuis 16h30.
Affaire à suivre...
Réactualisation du 26 décembre : La disparition de Bernard Mazières, retrouvé mort vendredi 24 décembre à son domicile inquiète les autorités et selon des sources policières citées par l'AFP ce dimanche 26 : "Il n'y a pas de piste à ce jour. On n'écarte aucune hypothèse. En tout cas, le meurtre ne fait pas l'ombre d'un doute".
L'autopsie a confirmé que la victime était décédée des suites d'un "fracas crânien par un objet contondant". L'enquête se poursuit donc et notons que l'ancien journaliste a été retrouvé par sa femme de ménage dans la chambre de son fils avec qui il vivait.
Le 25 décembre 2010.Un ancien journaliste du quotidien Le Parisien, Bernard Mazières, a été retrouvé mort vendredi 24 décembre à son domicile dans le 6e arrondissement de Paris, sa tête ayant vraisemblablement été frappée par un objet, a-t-on appris samedi auprès de la police, annonce l'AFP.
Âgé de 60 ans, l'homme qui avait quitté il y a un an ses fonctions au Parisien, a été retrouvé par sa femme de ménage à son domicile dans lequel il vivait. La mort pourrait remonter à jeudi dans la soirée. 'Aucune trace d'effraction n'a été relevée', a indiqué une source proche de l'enquête. Une autopsie doit être réalisée samedi.
Bernard Mazières avait notamment travaillé à FR3 (aujourd'hui France 3) à Strasbourg avant de participer au lancement des radios libres en 1981, à Radio-Express lancée à l'époque par l'hebdomadaire éponyme. Il y avait ensuite rejoint le service politique avant un bref passage à Radio Monte-Carlo (RMC). Embauché au Parisien en 1997, il y restera jusqu'à sa retraite l'an dernier. Il y occupait alors le poste de rédacteur en chef adjoint, chargé de la politique.
D'anciens collègues, très émus et surpris des circonstances de son décès, l'ont décrit comme fin, cultivé, séducteur et bon vivant. "C'est incompréhensible", a dit Jacques Espérandieu, qui a travaillé avec lui au Parisien, ajoutant que "personne ne lui connaissait d'ennemis".
"Bernard était très chaleureux et très aimé, un vrai professionnel qui adorait la politique" a insisté Dominique de Montvalon, ancien directeur de la rédaction du Parisien. "Nous avons écrit ensemble des centaines d'articles et formions un tandem à la tête du service politique quand j'étais chef du service et qu'il était mon adjoint." Il était le fils d André Mazières, éditorialiste politique de la Charente Libre. Il avait co-signé en 2007 le "dictionnaire absurde de la droite".
C'est une mort étrange et les services de police enquêtent.