Les tensions se sont apaisées entre Michel Drucker et Laurent Delahousse.
L'an dernier, l'animateur de Vivement dimanche (France 2) lâchait une bombe en assurant lors d'une interview pour le Parisien que son jeune confrère de 49 ans n'était "pas un mec bien".
Une saison plus tard, et alors qu'il vient de signer pour une saison supplémentaire de son émission dominicale, Michel Drucker a été invité à dire s'il regrettait désormais ses propos. Il a alors indiqué au Parisien : "Je regrette un peu cette sortie, comme Zidane doit regretter le coup de boule à Materazzi en finale de la Coupe du monde. Mais depuis, on s'est retrouvés. Il est venu déjeuner à la maison en apportant une bonne bouteille de bordeaux." Et l'homme de 76 ans de poursuivre : "J'ai été surpris par sa timidité. On a beaucoup de points communs, notamment une passion pour le cinéma. Ça serait amusant qu'on coprésente une émission."
Pour rappel, la direction de France Télévisions n'avait guère apprécié les propos de Michel Drucker à l'époque. Le directeur de l'information de France Télévisions Yannick Letranchant s'était saisi de son compte Twitter dans la foulée afin de soutenir le présentateur de 19h, le dimanche. "Il faut raison garder. La direction de l'information salue le travail de Laurent Delahousse, une figure emblématique et respectée de France Télé, de ses équipes et de la rédaction. Chacun a sa place et son rôle sur le Service public", avait-il posté.
À l'origine de cette brouille, Michel Drucker avait été très peiné par une campagne maladroite de promotion de 19h, le dimanche, un programme animé par Laurent Delahousse qui l'avait brièvement remplacé : "De toute ma vie, je n'ai jamais critiqué un confrère, j'ai été d'une loyauté et d'une fidélité indéfectible au Service public. Mais là, c'en est trop. Parce que Laurent Delahousse n'est pas un mec bien. Il a demandé ma place pendant près de dix ans, avait-il statué à propos de son confrère journaliste. Chaque saison, il menaçait la direction de partir s'il n'avait pas le 19h, alors que j'étais une locomotive pour son journal. Au départ, je ne le croyais pas. Jusqu'au jour où il l'a dit ouvertement. Ça m'a peiné. J'ai trouvé ça surréaliste. Il a été d'une inélégance incroyable. C'est même le ballon d'or de la discipline."
Un temps aujourd'hui révolu...