Les élections régionales en marge du nouveau concours Miss France se poursuivent, mais la polémique autour d'Anaëlle Guimbi continue de faire de l'ombre à la compétition. Il faut dire que l'affaire a déchaîné les passions, plaçant le comité dans une position délicate depuis qu'il a pris la décision de disqualifier la jeune femme. La raison : Anaëlle, qui faisait partie des prétendantes au titre de Miss Guadeloupe, avait accepté de se dénuder dans le cadre de la lutte contre le cancer du sein en réalisant un photoshoot topless. Interviewée par Closer, Anaëlle se replonge dans la soirée où elle a appris son éviction. "La veille de l'élection, le comité et un huissier m'ont prise à part pour m'annoncer la nouvelle. Sur le coup, j'étais déçue. C'est beaucoup de préparation et j'en rêvais depuis des années", confie-t-elle.
Mais très vite, la jolie jeune femme prend conscience qu'elle n'est pas dans l'erreur. "La cause était noble et si le comité n'était pas capable de voir ça, c'est que je ne devais pas participer." D'autant plus qu'elle a fait preuve de transparence du début à la fin. "Lorsqu'on propose notre candidature, on nous demande de fournir les coordonnées de nos réseaux sociaux afin que le comité procède à un contrôle. Ces photos y apparaissant, le comité Miss France a pu les vérifier. J'ai même demandé s'il n'y avait pas des photos à supprimer avant l'annonce des candidates. Je pensais avoir fait les démarches nécessaires", regrette-t-elle.
Tout ça devrait évoluer
Malheureusement, Sylvie Tellier avait expliqué, qu'après une dénonciation de la part d'une personne, et dans la précipitation, son éviction était inévitable. Face au scandale, la patronne des Miss avait toutefois essayé de se rattraper, proposant une alternative à Anaëlle Guimbi : celle de retenter sa chance l'année prochaine. Une proposition ridicule aux yeux de la principale intéressée. "Je ne vois pas pourquoi je ne pourrais pas participer à l'élection de cette année, alors qu'on me propose de participer à celle de l'an prochain. Ça n'a pas de sens. Apparemment, elle regrette sa décision, mais les choses sont faites."
Désormais, Anaëlle Guimbi espère que son cas fera changer les règles du comité, largement dépassées selon elle. "Les critères de taille, l'âge, les tatouages... Tout ça devrait évoluer. Je n'en avais pas conscience au départ, sinon je n'aurais pas participé. Ça nous enferme dans une image trop guindée. Plus de filles devraient pouvoir s'identifier à leur Miss." Mais, sans rancoeur contre quiconque, la jeune femme est même plutôt reconnaissante de la tournure des événements, qui lui ont permis de réaliser de nombreux projets, notamment en rapport avec la prévention du cancer du sein. Elle en vient même à remercier la personne qui l'a dénoncée. "Sans elle, je ne pourrais pas faire tout ce que je fais ni tout ce que je m'apprête à faire !"