C'est le scandale qui entache un peu plus l'image du concours Miss France. Alors que les élections régionales ont actuellement lieu dans tout le pays, celle qui devait couronner la nouvelle Miss Guadeloupe fait débat sur la Toile. Et pour cause, l'une des prétendantes au titre, Anaëlle Guimbi, s'est fait écarter de la compétition à la dernière minute pour avoir posé topless. Une attitude qui est contraire aux règles du comité Miss France. Mais voilà, Anaëlle s'était dévêtue pour la bonne cause puisqu'à travers ces photos, il s'agissait de sensibiliser sur le fléau qu'est le cancer du sein.
Sylvie Tellier, patronne des Miss, ainsi que le comité, ont rapidement été pointés du doigt par les internautes, mais aussi par des personnalités publiques. En effet, Alexandra Rosenfeld, Valérie Trierweiler ou encore Françoise Laborde se sont insurgées contre cette éviction injustifiée. Face à la polémique qui enfle, Sylvie Tellier n'a eu d'autre choix que de sortir du silence, révélant qu'Anaëlle Guimbi avait été dénoncée pour avoir réalisé ces photos, ce qui a poussé l'organisation a réagir très (trop ?) rapidement. "Cet événement, je l'espère, incitera encore davantage les candidates à nous soumettre, lors de leur inscription, toutes photos ou vidéos qui pourraient contrevenir au règlement afin que nous puissions avoir le temps nécessaire pour en comprendre le contexte et les étudier. Je me suis personnellement assurée auprès d'Anaëlle Guimbi qu'elle comprenne que la volonté de l'organisation n'était pas de la sanctionner, mais de permettre aux autres candidates de continuer l'aventure Miss Guadeloupe sans risque d'annulation", s'est-elle défendue.
Ce serait bien si ça peut évoluer
Mais qu'en pense la principale intéressée ? Après avoir fait une sortie élégante sur les réseaux sociaux, Anaëlle a continué de ne manifester aucune amertume lors de son passage dans l'émission C'Cauet sur NRJ lundi 24 août 2020 malgré une désillusion brutale. "Je ne sais pas d'où vient la décision exactement. Je ne préfère pas m'avancer. (...) J'étais déçue, c'est beaucoup de préparation, d'investissement. Ne pas pouvoir participer à l'élection, c'était compliqué au départ", a-t-elle reconnu. Toutefois, la jolie jeune femme a accepté son sort sans broncher. "Je n'ai pas cherché à contredire la décision, les règles sont les règles... Ce serait bien si ça peut évoluer."
Seul regret : le manque de "recul nécessaire" vis-à-vis de sa disqualification. D'autant plus que le comité, visiblement désireux de se rattraper, lui a "récemment proposé de reparticiper l'an prochain", révèle-t-elle. Malheureusement, Anaëlle Guimbi semble vouloir tirer un trait sur sa carrière de reine de beauté. "Je ne suis pas dégoûtée, c'était une expérience que j'ai pleinement vécue, mais que je ne souhaite pas revivre."
Dans la tourmente, lors de l'élection Miss Guadeloupe, c'est Kenza Andreze Louison, 20 ans, qui a été élue.