






Terrible nouvelle pour le monde du rugby, qui a appris le 4 novembre dernier la disparition d'un jeune espoir à seulement 20 ans. Mathis, de son prénom, évoluait au sein de l'ES Villenouvelle, un club situé dans les environs de Toulouse. C'est d'ailleurs un un marché de la ville rose que le jeune homme, qui allait avoir 21 ans le 19 novembre prochain, a perdu la vie dans des circonstances terribles. D'après les informations de la Dépêche du midi, le corps a été retrouvé dans une machine qui permet de fondre la glace des poissonniers. "C'est un employé de la poissonnerie qui l'a découvert. Un cadavre a été retrouvé dans la machine à glace. Il paraît que le corps était nu, avec un peu de sang. C'est très particulier", raconte un commerçant du marché Victor Hugo à nos confrères.
D'après les informations du Parisien, c'est aux alentours de 5h10, samedi dernier, qu'un travailleur du marché entend les cris de Mathis. Ce dernier est alors "debout et immergé aux deux tiers" dans une eau chauffée à 100 degrés, au fond d'une "cuve en inox étroite profonde de 4 m". Il est à ce moment-là encore vivant, mais dans un état grave. La personne arrivée sur les lieux va alors tenter d'extirper le rugbyman de la cuve, sans succès. Il en sera de même pour les pompiers, qui ont du mal à le sortir de là. Selon nos confrères, le jeune homme va alors faire un arrêt cardiorespiratoire et il ne pourra jamais être réanimé.
Des circonstances terribles et l'enquête autour de la mort de Mathis va désormais chercher à faire la lumière sur ce drame. D'après les premiers éléments de l'enquête, confiée à la sûreté départementale, Mathis a passé une partie de son vendredi soir dans un bar situé à 500 mètres du marché avec une bande d'amis. Une bagarre aurait eu lieu vers 4h30 du matin, avant que le personnel de l'établissement ne lui demande de quitter les lieux.
À l'extérieur du bar, un "accrochage" aurait eu lieu entre Mathis et une autre personne, avant que le jeune rugbyman ne se dirige vers le marché Victor Hugo, comme l'indique le parquet de Toulouse au Parisien. L'autopsie n'a pas permis de savoir si un individu est intervenu dans le décès du garçon originaire du Cabanial (Haute-Garonne), mais elle a permis de confirmer que ce sont les "brûlures endurées" par Mathis qui ont provoqué sa mort par arrêt cardiorespiratoire.