La vie de Jean-Claude Joly s'est brutalement arrêtée. L'agriculteur de L'amour est dans le pré est mort à l'âge de 53 ans. Pas d'accident ni de maladie mais un passage à l'acte terrible. L'homme a été retrouvé pendu dans la grange de son exploitation, laissant derrière lui une femme, Maud, rencontrée grâce à l'émission, et une petite fille, Charlotte. Sa disparition a provoqué une onde de choc dans le milieu de l'agriculture et dans la famille L'amour est dans le pré. Karine Le Marchand en était toute bouleversée : "Mon Jean-Claude, les mots me manquent, mais pas mes larmes. Merci de m'avoir donné tant de joie et d'affection à chacune de nos retrouvailles. Tu as choisi de dire stop, alors repose en paix."
Reste à connaître les raisons qui ont poussé Jean-Claude à commettre un tel geste. Voici révèle que l'agriculteur "était étouffé financièrement et ne parvenait plus à subvenir aux besoins de sa famille." Un proche en a dit plus : "Une fois tous ses frais payés, il ne lui restait que 100 euros par mois pour faire vivre sa famille. Il s'est battu pendant des années pour garder la tête hors de l'eau mais il ne s'en sortait pas, il était à bout."
Son entourage était très loin d'imaginer une situation aussi inextricable pour Jean-Claude, lui dont tout le monde peint le portrait d'un homme "joyeux" et "comme tout le monde" : "Il rigolait, avait un mot gentil, toujours la blague. À la fin, on n'y pensait même plus à cette histoire de télé-réalité. Même si les agriculteurs sont plutôt des taiseux et il avait ce côté-là aussi, il ne s'épanchait pas sur ses problèmes." Si les problèmes financiers sont donc à l'origine du suicide de Jean-Claude, d'autres hypothèses avaient été évoquées notamment des problèmes de couple avec Maud.
En 2016, Jean-Claude Joly avait été condamné pour violences conjugales. À l'époque, Maud avait porté plainte, affirmant avoir reçu un coup de pied de son homme avant qu'il ne la bouscule et ne provoque sa chute. Il était également poursuivi pour "avoir violenté le fils âgé de 15 ans de sa compagne, en le saisissant fortement par le poignet." Condamné à "soixante jours-amende à cinq euros", l'ancien candidat de L'amour est dans le pré avait toujours nié les faits de violences : "Il y a eu une dispute mais je ne l'ai pas tapée. Se disputer et être violent, c'est différent." Les choses étaient finalement rentrées dans l'ordre, jusqu'à cette triste nuit...