À 86 ans, le mythique journaliste Jean-Pierre Elkabbach s'est éteint ce mardi 3 octobre, selon des informations de Paris Match. Originaire d'une famille juive, né à Oran en 1937, il est devenu le visage emblématique du petit écran et une voix reconnue à la radio. Si son duo avec Alain Duhamel n'a plus besoin d'être présenté, il n'est pas le seul à avoir eu des relations particulières avec Jean-Pierre Elkabbach. Alors que Alain Duhamel a réagi à la disparition de son partenaire de Cartes sur table dans les années 1970, Léa Salamé, petite protégée du regretté journaliste a elle aussi une belle attention à son égard. Comme d'autres qui s'estiment chanceux d'avoir croisé sa route un jour.
Son ancien binôme Alain Duhamel lui a rapidement rendu dans la soirée l'hommage le plus personnel. Sur BFMTV, il a évoqué cet homme animé par le "tragique de l'histoire". Il y a décrit un perfectionniste, autoritaire. Qui ne comptait pas les heures supplémentaires, tant il était capable de bûcher une interview pendant des semaines. Sur Instagram, ce fut au tour de Léa Salamé quelques heures après l'annonce du décès du journaliste de parler de lui. "Il disait 'il faut surprendre sur la 1ere question mais aussi sur la 2e', écrit la journaliste et animatrice de Quelle Époque!, se souvenant-là de ses conseils avertis. Il disait 'faites plus court. C'est pas vous qu'on veut entendre, c'est l'invité'. Il disait 'vous êtes accrocheuse, c'est bien mais pas trop'. Il fallait faire des coups, bosser comme des fous, lire toujours. À Public Sénat, il nous faisait croire qu'on bossait pour CNN. Il rêvait grand."
Il a été le premier à me donner ma chance
Car s'il faut le rappeler Léa Salamé a fait ses débuts sous la houlette de Jean-Pierre Elkabbach. Pas n'importe qui pour le public mais pas non plus pour sa vie personnelle, puisqu'il était un ami de son père Ghassan Salamé, ancien ministre de la Culture de Rafic Hariri. Une sorte de père spirituel donc qui lui a mis le pied à l'étrier. Et ça, celle qui partage sa vie avec Raphaël Glucksmann ne l'a pas oublié. "Il a été le premier à me donner ma chance, comme à beaucoup d'autres. Il continuait de m'appeler parfois pour commenter mes émissions, m'engueuler ou me conseiller un invité", écrit celle qui était alors stagiaire. Puis, concluant ce bel hommage : "Il cite Mauriac en exergue de son autobiographie 'J'ai été aimé... et haï. Plus aimé que haï ? Plus haï qu'aimé ? Qui le sait?' Nous, on vous aimait Jean-Pierre. Merci."
Comme Léa Salamé et Alain Duhamel, ils sont nombreux à avoir croisé le chemin de Jean-Pierre Elkabbach. À l'annonce de sa perte, ils n'ont pas manqué de lui rendre hommage. Jean-Luc Reichmann a ainsi appris avec "une grande tristesse la disparition "de celui qui "fût (son) tout premier président". Il pense ainsi à sa famille, quand Caroline Roux se souvient de tous leurs moments partagés. "Adieu Jean-Pierre Elkabbach", conclut la journaliste.
Comme Léa Salamé et Alain Duhamel, ils sont nombreux à avoir croisé le chemin de Jean-Pierre Elkabbach. À l'annonce de sa perte, ils n'ont pas manqué de lui rendre hommage. Jean-Luc Reichmann a ainsi appris avec "une grande tristesse la disparition "de celui qui "fût (son) tout premier président".
Il pense ainsi à sa famille, quand Caroline Roux se souvient de tous leurs moments partagés. "Adieu Jean-Pierre Elkabbach", conclut la journaliste.