Ce samedi 23 septembre, Léa Salamé sera de retour dès 23h25 dans Quelle époque !, l'émission qu'elle anime sur France 2 aux côtés de Christophe Dechavanne et Philippe Caverivière. Cette saison, les choses vont quelque peu changer puisqu'après l'annonce de son retrait de l'antenne de France Inter jusqu'aux élections du 9 juin 2024, suite à la candidature aux européennes de son compagnon Raphaël Glucksmann, la journaliste s'est également engagée à ne pas recevoir d'invités politiques pendant ce laps de temps dans Quelle époque !.
En parlant de temps, Léa Salamé s'est confiée dans le numéro d'octobre 2023 de Psychologies sur le fait qu'elle n'en a pas vraiment de libre... "Je n'en ai pas, et c'est le problème de ma vie !", assure-t-elle. Puis de renchérir : "C'est le cas de toutes les femmes, mais mes amies arrivent parfois à trouver des moments pour elles. Moi, pas. Je ne me plains pas, parce que, contrairement à beaucoup j'ai choisi la vie que je mène. Mais je me pose vraiment la question : pourquoi ai-je tant besoin de remplir mes journées ?" Pourquoi est-ce si compliqué pour elle d'être face au vide ? Elle avoue ne pas avoir la réponse mais assure que Raphaël Glucksmann l'a beaucoup aidée à réfléchir à ce problème. "Je me suis construite sur la peur de perdre, de trébucher, de rater", poursuit-elle. Reconnaissante, elle déclare néanmoins : "Aujourd'hui, je crois avoir résolu mon rapport à l'échec, aidée par mon compagnon et par la réussite - parce qu'on ne va pas se raconter d'histoires : oui, le succès apaise."
Ça aussi, je le lui dois
Comment ? "Ça calme l'angoisse de ne pas y arriver, le besoin d'être validée, parce qu'on vient d'ailleurs. Je cherchais sans doute aussi la reconnaissance de mon père. Mais ça, c'est réglé : demain, tout peut s'arrêter", répond-elle. Concernant sa peur du vide, Léa Salamé reconnaît devoir encore y travailler. La journaliste très élogieuse à l'égard de son compagnon révèle également dans l'interview accordée à nos confrères qu'il a joué un rôle important dans sa "construction". Elle détaille : "Il m'a appris à baisser les armes. Je pensais vraiment que la vie était un rapport de force - tu gagnes ou tu perds, et il faut être du côté des gagnants... Et pareil pour le couple. Mais il a gommé tout ça, sans grandes discussions, il m'a appris l'égalité."
Et ce n'est pas tout ! "Naturellement, il m'a aidée à banaliser l'échec, les fragilités, la perte... Il m'a accompagnée, sur ce chemin comme sur celui de la famille. Je suis tombée enceinte très vite, six mois après notre rencontre. Il avait déjà un fils, et être belle-mère, c'est aussi un chemin complexe", souligne celle qui a choisi de changer de prénom. Puis de conclure : "Tu vas créer un lien particulier avec un enfant qui n'est pas le tien et qui a une mère que tu ne chercheras ni à remplacer ni à concurrencer. On l'a fait. J'ai la chance que mon beau-fils et mon fils s'adorent. Mais ça aussi, je le lui dois." Une belle déclaration d'amour.