Figure incontournable du paysage audiovisuel français, Natacha Polony s'était révélée au grand public lorsque Laurent Ruquier l'avait engagée pour devenir l'une des polémistes de l'émission On n'est pas couché sur France 2. Depuis, la journaliste est intervenue en tant qu'éditorialiste sur plusieurs chaînes de télévision, mais aussi à la radio. Après avoir longtemps collaboré avec Europe 1, Natacha Polony a effectué un court passage du côté de Sud Radio, avant de rejoindre les rangs de France Inter. La journaliste a aussi officié sur LCI après son départ de France 2, avant d'être recrutée par BFMTV. En parallèle de ses activités sur le petit écran et à la radio, Natacha Polony occupe également les fonctions de directrice de la rédaction de l'hebdomadaire Marianne, où elle avait effectué ses débuts en tant que journaliste 20 ans plus tôt.
Un journal au sein duquel Natacha Polony collabore également avec son mari, Périco Légasse, qui est le rédacteur en chef de la rubrique Vins et Gastronomie. Mariée au critique gastronomique depuis 2007, la journaliste a eu trois enfants avec celui qui partage sa vie depuis de très nombreuses années. Pourtant, la première rencontre entre les deux membres de la rédaction de Marianne ne fut pas très chaleureuse. Celle-ci a même tourné au désastre, comme l'avait indiqué Périco Légasse dans le magazine Grand Seigneur by Technikart en 2013. "On s'est connus à Marianne, elle était responsable des pages éducations. Et le premier contact a été mauvais... Elle se disait jacobine, moi régionaliste. Elle m'a dit : 'Le peuple basque n'existe pas'. Je me suis dit : 'Mais c'est qui cette connasse...?'", avait-il expliqué.
"Natacha Polony vient d'une famille bourgeoise stricte"
Au cours de ce même entretien, le mari de Natacha Polony avait livré quelques confidences au sujet de la journaliste. "Elle mange et boit plus que moi, Natacha ! Elle vient d'une famille bourgeoise stricte. Mais elle a appris à apprécier la bonne chère. Elle a compris qu'aimer la France, c'est la savourer", avait-il révélé. "Natacha et moi nous pensons que le vrai enjeu de notre société c'est l'acceptation de la globalisation. Cela implique un engagement qui dépasse l'antagonisme gauche droite. Tout n'est pas blanc ou noir. C'est fini tout ça", avait finalement conclu Périco Légasse.