Directrice de rédaction du magazine Marianne et désormais chroniqueuse chaque samedi dans C l'Hebdo sur France 5, Natacha Polony a trouvé le temps de passer dans l'émission Chez Jordan sur C8, dont le numéro a été diffusé ce mercredi 11 octobre. Outre sa carrière, la journaliste a eu l'occasion d'évoquer comme rarement sa vie de famille, elle qui est mariée depuis 2007 au critique gastronomique basque Périco Légasse.
Ensemble, ils ont fondé une belle et grande famille composée de trois enfants : Eneko (2007), Cosima (2011), et Bartolomé (2013). Des enfants aux prénoms très originaux mais "pas tant que ça" finalement comme l'a souligné la maman de 48 ans. Et pour elle d'expliquer les origines de chacun des prénoms : "Eneko, c'est un prénom basque, très courant au Pays Basque. C'était le prénom du fondateur de la dynastie des rois de Navarre. Cosima, c'est un prénom italien, c'est le féminin de Côme et Cosimo, et c'est en l'honneur du lac de Côme qui est l'un des plus beaux endroits du monde. Et Bartolomé, c'est espagnol et c'est en l'honneur de Bartolomé de las Casas qui est le moine dominicain qui a défendu la cause des indiens d'Amérique lors de la controverse de Valladolid".
Après ce bref cours d'histoire, Jordan De Luxe a voulu en savoir plus sur l'éducation que son invitée avait mis en place, laquelle serait "sévère". "Disons que j'ai eu à coeur de leur transmettre le fait qu'ils ont de la chance de grandir dans une famille qui vit plutôt bien, qui n'a pas de grand malheur, qu'ils vivent dans un monde où pour l'instant il y a encore la paix, et j'essaye de leur montrer qu'ils doivent être dignes de ça", a-t-elle confié.
C'est leur rendre service
Pour Natacha Polony, sa manière de faire est même "la base". "Certains considèreront que c'est sévère et que c'est stricte, moi j'estime que c'est une chance. Je leur ai appris qu'on enquiquinait pas les autres, on se tient correctement, on ne hurle pas dans un wagon de train, on se tient bien au restaurant, on est poli, on dit bonjour aux gens qu'on croise, on fait attention aux autres... La base qui est qu'on vivait en société, qu'ils n'étaient pas le nombril du monde. Et pour moi, c'est leur rendre service de leur apprendre ça parce que quand ils seront plus grands, on les aimera pour le fait qu'ils soient tournés vers les autres".
Dans la foulée, la journaliste a justifié son choix de ne "surtout pas" exposer ses enfants dans les médias. "Ils n'ont pas choisi que leurs parents soient célèbres, on n'a pas à leur imposer ça. Eux ils vivent leur vie. Ça a déjà été suffisamment pénible pour eux de voir leur maman à la télévision. Pour un enfant, ce n'est pas anodin. Et puis quand on est dans la rue et que des gens m'arrêtent, il y a quelque chose de particulier, c'est comme si on leur prenait leur mère. Donc, il faut les protéger de ça", a-t-elle déclaré.