Alors qu'il faisait gonfler son compte en banque en Chine, voilà que Nicolas Anelka revient contre toute attente en Europe et plus précisément à la Juventus de Turin. Une destination improbable pour l'enfant terrible du football français...
Ainsi, si l'on en croit les médias italiens, l'ancien joueur formé au PSG s'est engagé pour un contrat de cinq mois renouvelable, un salaire de 1,2 million d'euros et des primes diverses et variées qui pourraient faire grossir le montant de son chèque de fin de mois. Selon SoFoot, Nicolas Anelka toucherait ainsi un fixe de 600 000 euros, plus 300 000 euros s'il joue douze matches, encore 300 000 si la Vieille Dame est championne d'Italie en fin de saison et encore 200 000 en cas de Ligue des Champions.
A 33 ans, l'international tricolore qui avait dit adieu à la sélection après une énième frasque lors de la Coupe du monde disputée en Afrique du Sud va ainsi connaître un nouveau grand club après le Real Madrid, Liverpool et Chelsea, lui qui est aussi passé par le PSG, Manchester City, Arsenal, Bolton ou encore Fenerbahce... Il quitte donc le Shanghai Shenhua qu'il avait rejoint en 2011 pour un contrat record, bientôt rejoint par son compère Didier Drogba, lui aussi à la recherche d'un nouveau point de chute en Europe.
Après une première saison chaotique et une seconde qui ne l'était pas moins, qui l'a ainsi vu devenir entraîneur adjoint, entraîneur-joueur et enfin de nouveau attaquant, Nicolas Anelka apporte son expérience à la Juventus de Turin, en mal de buteur depuis le départ de David Trezeguet en 2010. Il s'assoit également sur un joli pactole, lui qui touchait pas moins de 230 000 euros par semaine, le tout versé par un magnat des jeux vidéo en conflit avec les autres actionnaires, le premier menaçant de ne plus payer les deux stars du club. Si bien que Nicolas Anelka et Didier Drogba ont cherché à fuir la Chine pour trouver refuge dans la vieille Europe.
Samedi soir, Nicolas Anelka postait donc sur son compte Twitter une photo de lui s'apprêtant à grimper dans un jet privé, accompagné de la petite phrase "en vol pour..." La réponse était donc Turin, et après une visite médicale satisfaisante, le néojuventino pouvait donner sa première conférence de presse, se déclarant logiquement heureux d'être à la Juventus. Un retour surprise en Europe, même s'il faudra attendre encore un peu avant de voir le Français fouler les pelouses, sa condition physique étant loin d'être satisfaisante, et l'occasion pour lui de se montrer une nouvelle fois sous son meilleur jour.