Réactualisation : Le site officiel du club de Nicolas Anelka, le Shenhua de Shanghai, a publié un communiqué dans lequel il dément le licenciement de Jean Tigana de son poste d'entraîneur, tout en confirmant la promotion de Nicolas Anelka à celui d'entraîneur-adjoint. "C'est un nouveau départ pour le club. Être entraîneur et être joueur sont deux choses différentes, mais j'aurai, sur le terrain, un meilleur contact avec mes partenaires (...). J'espère pouvoir conduire l'équipe à la victoire dans le match de vendredi. A partir du prochain match, il nous faut commencer à gagner, nous habituer petit à petit à la victoire", a déclaré Nicolas Anelka, cité par le portail Internet Sina, au cours d'une conférence de presse à laquelle ne participait pas Jean Tigana. Quant aux trois entraîneurs adjoints, ils ont pour leur part été priés de quitter le club.
Le 12 avril à 10h24, nous écrivions : Les péripéties de Nicolas Anelka en Chine connaissent chaque semaine de nouveaux rebondissements...
La star française, qui avait quitté son club de Chelsea et le confort londonien pour se lancer dans l'aventure chinoise du club du Shangai Shenhua contre un confortable salaire de 230 000 euros par semaine, ne passe pas un moment sans que le club ou lui-même soient l'objet de rumeurs et autres rebondissements.
Et selon Le Parisien/Aujourd'hui en France, l'attaquant pourrait bien porter prochainement une nouvelle casquette. Son entraîneur Jean Tigana, qui avait pour mission de mener le club au titre national, a en effet été viré après cinq matchs et un nouveau résultat nul entre le Shenhua et Hangzhou Greentown (1-1), durant lequel Nicolas Anelka a marqué son second but de la saison.
Il faut dire que le sulfureux patron du club, Zhu Jun, qui a fait fortune dans les jeux vidéo, a de quoi être mécontent. Le club occupe la onzième place sur seize et propose un jeu bien loin des ambitions affichées du boss. Un patron qui a donc décidé de se séparer de son entraîneur de 56 ans, lequel connaît un second échec après Bordeaux qu'il avait quitté en 2010 en milieu de saison, et de tout son staff. Et comme monsieur Zhu Jun n'en est plus à une extravagance près, il a décidé de nommer Nicolas Anelka entraîneur-joueur...
L'ancien buteur de l'équipe de France, arrivé comme une rock star au club, devra donc satisfaire aux exigences du patron local, qui a déjà investi plus de 70 millions d'euros et souhaitait recruter Didier Drogba l'été prochain. Un président qui menaçait la semaine dernière de quitter le club, lui qui ne détient que 30% des parts, les 70% restant appartenant à des entreprises publiques, alors qu'on lui avait promis qu'il pourrait rapidement devenir actionnaire majoritaire.
Décidément, les aventures chinoises de Nicolas Anelka sont loin d'être terminées...