Il est de retour dans les bacs depuis le lundi 14 octobre, Nicolas Peyrac était hier matin, samedi 26 octobre, de passage sur MFM Radio, à l'invitation de Bernard Montiel dans son émission M comme Montiel. A cette occasion, le chanteur est venu présenter Et nous voilà!, un nouveau disque composé d'anciennes chansons revisitées à la lumières de duos ainsi que son livre, So Far Away, un certain 21 mars aux éditions de l'Archipel dans lequel il évoque la maladie qui le ronge.
Concernant son album, Nicolas Peyrac a accueilli 12 artistes de talent afin de donner un nouvel éclairage sur 12 titres issus de son vaste répertoire. Ainsi, Serge Lama, Sofia Essaïdi, Sanseverino, Bénabar, Emmanuel Moire, Anaïs, Ycare, Julie Zenatti, François Morel, Mickaël Furnon, Enzo Enzo et Carmen Maria Vega se retrouvent sur cet opus.
Comment ce casting de rêve a-t-il été assemblé ? Le chanteur indique : "C'est Mathieu Johann (un ancien candidat de la Star Academy 4, ndlr) qui a produit l'album, il avait ce projet depuis 2008, il a fait lui-même un espèce de casting de titres et de personnages. Il y en a plein que je ne connaissais pas car je vivais depuis quinze ans à Montréal. Quand jour après jour il m'annonçait qu'untel ou untel était partant, c'était des cadeaux".
S'il y a une personne que Nicolas Peyrac tenait à inviter sur ce nouvel album, il s'agit bien sûr de son ami Serge Lama auprès de qui il a tant appris au début de sa carrière. "Je ne pouvais pas ne pas inviter Serge Lama, c'était un des premiers invités. J'ai commencé avec Serge, il est le premier à m'avoir vraiment tendu la main. Mes premiers concerts, c'était avec lui", a-t-il indiqué.
Concernant son livre So Far Away, un certain 21 mars, véritable carnet de route ou l'artiste a tenu à rendre hommage à ceux qui ont compté dans sa vie, l'auteur a expliqué quant au titre de l'ouvrage : "Ce 21 mars, j'étais dans mon bureau et mon frère médecin est entré avec une tête d'enterrement. Il m'a dit 'Autant te le dire, l'année commence mal, tu as une leucémie'", avant de préciser : "Je n'ai aucun symptôme, aucune souffrance, aucune douleur. J'en parle dès la première page car c'est ce qui m'a décidé à écrire parce que même si c'est une forme atténuée, j'ai quand même une épée de Damoclès au-dessus de la tête".
Cette maladie, il l'a déjà cotoyée, sa propre mère ayant été emportée par une leucémie en 1977. Toujours à propos sa mère, Nicolas Peyrac est revenu sur le souhait qu'elle avait de voir son fils continuer ses études de médecine alors qu'il se dirigeait vers la chanson. "Ma mère aurait préféré que je sois médecin, elle m'aurait bien imaginé avec une blouse blanche en Afrique ou dans une université américaine, elle ne se rendait pas compte que ma vie c'était l'écriture", a-t-il confié.
Aujourd'hui, fort de son parcours et conscient de cette épée de Damoclès qui demeure au-dessus de sa tête, l'interprète du tube Et mon père savoure la vie. Il explique : "Ma maladie m'a boosté, ça remet les pendules à l'heure, ça m'a donné une énergie folle !".