Nicolas Sarkozy quitte son domicile pour se rendre à ses nouveaux bureaux© BestImage
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Perdant de l'élection présidentielle 2012, Nicolas Sarkozy avait désormais la possibilité de trouver du temps pour sa famille et pour d'autres occupations qu'il avait dû mettre de côté durant ses cinq années à la tête de la France. C'était sans compter sur l'affaire Bettencourt. Le Parisien/Aujourd'hui en France confirme (suite à une information d'Europe1) que l'ancien homme d'Etat sera bien entendu cette semaine ou la suivante par le juge Jean-Michel Gentil qui enquête sur un éventuel financement illégal de sa campagne de 2007.
Le juge d'instruction bordelais Jean-Michel Gentil désire visiblement approfondir l'enquête sur le volet politique de l'affaire Liliane Bettencourt, afin de déterminer si Nicolas Sarkozy a profité de financements illégaux de la part de l'actionnaire principal de L'Oréal pour financer sa campagne de 2007. La justice soupçonne l'ancien président, candidat à l'époque des faits, d'avoir récupéré ou fait récupérer d'importantes sommes d'argent auprès du couple Bettencourt. Ce que la loi n'autorise pas puisque le financement des campagnes électorales est très strictement encadré. L'avocat de Nicolas Sarkozy, Thierry Herzog, a toujours clamé que son client n'avait effectué qu'une seule visite chez André Bettencourt. Le juge Gentil pourrait aussi inquiéter Nicolas Sarkozy pour entrave à la justice, en raisons des multiples rencontres entre monsieur Sarkozy et Philippe Courroye, ancien procureur de Nanterre, proche de l'ancien président et chargé de l'enquête préliminaire sur les divers volets de l'affaire Bettencourt, avant que le dossier ne soit dépaysé à Bordeaux.
Après les multiples convocations des membres de l'entourage de Nicolas Sarkozy, parmi lesquels son avocat, le juge Gentil a donc demandé à entendre l'ancien chef d'Etat. Ce dernier pourra être auditionné en tant que simple témoin, témoin assisté (en présence de son avocat) ou encore, mais ce n'est pas le scénario le plus plausible, être mis en examen. Ce serait pourtant l'occasion pour le juge Gentil de montrer l'indépendance de la justice face aux puissants de la politique, ce que Nicolas Sarkozy voit autrement. Selon une source proche de l'ancien président, ce dernier est ulcéré par les perquisitions qui ont eu lieu chez lui et dans ses bureaux, et il est persuadé que le juge veut se bâtir une notoriété sur son dos avec cette affaire. Il est vrai que de se "payer" l'ancien président de la République en audition dans son bureau, ça fait du bruit !
Nicolas Sarkozy vient de rentrer de Marrakech, cité qu'il aime tant et où il était en famille avec son épouse, la chanteuse Carla Bruni-Sarkozy, depuis le 27 octobre, invité par le roi du Maroc. Il doit désormais se rendre à Singapour pour une conférence économique.
Le juge d'instruction bordelais Jean-Michel Gentil désire visiblement approfondir l'enquête sur le volet politique de l'affaire Liliane Bettencourt, afin de déterminer si Nicolas Sarkozy a profité de financements illégaux de la part de l'actionnaire principal de L'Oréal pour financer sa campagne de 2007. La justice soupçonne l'ancien président, candidat à l'époque des faits, d'avoir récupéré ou fait récupérer d'importantes sommes d'argent auprès du couple Bettencourt. Ce que la loi n'autorise pas puisque le financement des campagnes électorales est très strictement encadré. L'avocat de Nicolas Sarkozy, Thierry Herzog, a toujours clamé que son client n'avait effectué qu'une seule visite chez André Bettencourt. Le juge Gentil pourrait aussi inquiéter Nicolas Sarkozy pour entrave à la justice, en raisons des multiples rencontres entre monsieur Sarkozy et Philippe Courroye, ancien procureur de Nanterre, proche de l'ancien président et chargé de l'enquête préliminaire sur les divers volets de l'affaire Bettencourt, avant que le dossier ne soit dépaysé à Bordeaux.
Après les multiples convocations des membres de l'entourage de Nicolas Sarkozy, parmi lesquels son avocat, le juge Gentil a donc demandé à entendre l'ancien chef d'Etat. Ce dernier pourra être auditionné en tant que simple témoin, témoin assisté (en présence de son avocat) ou encore, mais ce n'est pas le scénario le plus plausible, être mis en examen. Ce serait pourtant l'occasion pour le juge Gentil de montrer l'indépendance de la justice face aux puissants de la politique, ce que Nicolas Sarkozy voit autrement. Selon une source proche de l'ancien président, ce dernier est ulcéré par les perquisitions qui ont eu lieu chez lui et dans ses bureaux, et il est persuadé que le juge veut se bâtir une notoriété sur son dos avec cette affaire. Il est vrai que de se "payer" l'ancien président de la République en audition dans son bureau, ça fait du bruit !
Nicolas Sarkozy vient de rentrer de Marrakech, cité qu'il aime tant et où il était en famille avec son épouse, la chanteuse Carla Bruni-Sarkozy, depuis le 27 octobre, invité par le roi du Maroc. Il doit désormais se rendre à Singapour pour une conférence économique.