Nicolas Sarkozy était l'invité exceptionnel du journal de 20h sur TF1 mercredi 23 août. L'ancien président de la République est venu présenter le nouveau volet de ses mémoires, intitulé Le Temps des Combats. Un livre paru mardi dernier aux éditions Fayard et décortiqué par nos confrères de Paris Match, sous la plume de Catherine Nay, dans leur dernier numéro. Ces derniers s'attardent notamment sur la relation tumultueuse entre l'homme politique et son père Pál Sárközy de Nagy-Bocsa, mort le 4 mars dernier à l'âge de 94 ans. Un homme avec qui il avait des différends, mais à qui il ne pouvait pas pour autant cacher la grossesse de Carla Bruni-Sarkozy en 2011, qui attendait son premier enfant en commun avec lui (la petite Giulia, ndlr).
"Ayant informé ma mère, je ne pouvais pas ne pas mettre mon père dans la confidence", écrit ainsi Nicolas Sarkozy dans son livre, comme le rapporte Paris Match. Hélas, il va par la suite se sentir trahi par son propre géniteur : "Mes relations avec lui n'étaient pas si proches. Un geste de réconciliation. Ce que nous fîmes en lui recommandant de ne rien dire...Quelques jours plus tard, il donnait une interview au journal allemand Bild dans laquelle il se réjouissait de l'arrivée de son petit-fils. Pourquoi a-t-il fait cela ?", déplore l'ex-époux de Cécilia Attias, la mère de son fils Louis (26 ans).
Pour rappel, si les relations entre les deux hommes n'étaient pas toutes roses, c'est notamment parce que Pál Sárközy de Nagy-Bocsa avait quitté le foyer sur un coup de tête alors que Nicolas Sarkozy n'avait que 5 ans. Ce qui n'a pas pour autant empêché ce dernier de lui dire un ultime "au revoir" au printemps dernier en assistant à ses obsèques avec le reste de sa famille. Un deuil supplémentaire pour celui qui avait déjà perdu sa maman Andrée Mallah en 2017, décédée à l'âge de 92 ans.
A noter que c'est Carla Bruni-Sarkozy qui s'était chargée d'annoncer la mort de Pál. La chanteuse avait partagé plusieurs photographies de son beau-père, indiquant la date exacte du drame et lui souhaitant simplement de "reposer en paix".