Ses racines et son histoire, c'est ce qu'on peut notamment retrouver dans le dernier album d'Olivia Ruiz, intitulé A nos corps-aimants. La chanteuse, qui dédie aussi un titre en espagnol à son fils Nino, en dit un peu plus sur son héritage familial auprès du magazine Paris Capitale.
Consciente d'avoir un tempérament entier, Olivia Ruiz revendique ses origines ibériques pour le justifier. "Ma grand-mère disait toujours de moi que j'étais la plus espagnole de la famille (...) C'est vrai que je suis assez écorchée vive, et que l'envie de comprendre mon histoire familiale m'est très vite apparue comme une nécessité qui me donnerait la clé pour savoir où j'allais", dit-elle. La chanteuse a donc appris auprès de ses aïeux, lesquels ont connu une vie pour le moins difficile. "Trois de mes grands-parents sont des exilés qui ont été plutôt mal accueillis en France. Ils ont connu la violence et l'humiliation. Seul mon grand-père paternel est français de souche. D'où mon véritable patronyme : Olivia Blanc. Ruiz étant le nom d'une de mes grands-mères", rappelle-t-elle.
Contrairement à ses ancêtres, qui ont fui le franquisme pour rejoindre la France et ont connu des hauts et des bas, Olivia Ruiz semble être heureuse de sa vie dans l'Hexagone, et particulièrement à Paris. La star, qui s'est installée dans la capitale à 21 ans, réside à Montmartre. "Mon compagnon [le journaliste et programmateur musical Nicolas Preschey, NDLR] et moi sommes fans de brocantes, où nous nous rendons régulièrement le dimanche matin. Ensuite, brunch en famille ou avec des amis (...) Et puis, l'après-midi, sieste et balade au square, après m'être informée du taux de pollution à Paris. Je suis très vigilante là-dessus", clame-t-elle.
L'interview d'Olivia Ruiz est à lire dans Paris Capitale, en kiosques le 13 décembre 2016.
Thomas Montet