Le 18 septembre 2019 Ophélie Claude-Boxberger a été contrôlée positive à l'EPO au centre d'entraînement de Font-Romeu et a été suspendue provisoirement. La coureuse de 31 ans a tout de suite nié les faits, accusant son beau-père, Alain Flaccus, compagnon de sa mère, de lui avoir administré le produit dopant à son insu. Ce dernier, qui fait partie de l'encadrement sportif d'Ophélie Claude-Boxberger, a confirmé cette version des faits lors de sa garde à vue.
Ce mercredi 18 décembre, L'Equipe annonce qu'un autre homme proche de la jeune femme vient d'être viré par la fédération française d'athlétisme : son compagnon Jean-Michel Serra, médecin de l'équipe de France.
Alors que ce dernier était en arrêt maladie, la fédération a confirmé son "départ forcé". En plus d'être médecin de l'équipe de France d'athlétisme, Jean-Michel Serra était le directeur du service médical de la fédération. Il suivait 60 athlètes dont la Montbéliardaise Ophélie Claude-Boxberger, spécialiste du 3000 m steeple.
La fédération "lui reproche des manquements lors des Mondiaux de Doha (Qatar)", écrit L'Equipe. De plus, sa relation avec Ophélie Claude-Boxberger, officialisée lors de cette même compétition, n'aurait pas été vue d'un très bon oeil.
Le 8 octobre dernier, la coureuse avait publié un texte de son compagnon, qui était en poste depuis 2009, sur sa page Facebook. "Malheureusement dans ce monde virtuel où le courage fait défaut, beaucoup se réfugient derrière des pseudos pour déverser leur fiel, accuser sans savoir, ni connaître. Et quand des prétendus journalistes veulent relayer de fausses informations sans aucune vérification alors on en arrive à la chienlit actuelle !", s'offusquait notamment le médecin.
De son côté, Ophélie Claude-Boxberger a déposé plainte lundi 16 décembre auprès du tribunal de grande instance de Montbéliard (Doubs) pour "atteinte à l'intégrité physique par administration de substances nuisibles", a précisé à l'AFP Me Laurent Clauzon.