Jusqu'ici, la défense des Bleues a plutôt très bien tenu le choc face aux différents adversaires qu'elle a eus à affronter. Malgré un but concédé face au Brésil, l'équipe de France fait preuve d'une très belle solidité, mais il faudra certainement une Pauline Peyraud-Magnin des grands jours samedi 12 août lors du match face à l'Australie, en quart de finale de la Coupe du monde. Une rencontre face au pays hôte qui s'annonce très compliquée pour la gardienne de 31 ans, qui évolue actuellement à la Juventus Turin, en Italie.
Si tout va pour le mieux aujourd'hui pour Pauline Peyraud-Magnin, devenue gardienne numéro 1 des Bleues, elle a traversé une épreuve particulièrement horrible l'an dernier, en plein Euro avec l'équipe de France. La native de Lyon a appris le décès de son ancienne compagne, Camille, juste avant le début de la compétition. La footballeuse a été pacsée à cette dernière et a vécu avec elle à Madrid avant de se séparer de celle-ci. D'après les informations sorties dans la presse au moment du drame, la jeune femme de 27 ans été retrouvée morte dans un appartement de Turin, où vit la gardienne des Bleues. Cette dernière ne s'est jamais exprimée publiquement sur cette histoire.
Si Pauline Peyraud-Magnin n'a pas souhaité se confier sur ce drame, ce n'est pas le cas de ses coéquipières en sélection, qui lui ont apporté tout leur soutien. "Il y a de la solidarité entre nous, ça, c'est sûr et certain. Après, c'est sa vie privée, on ne va pas s'en mêler", a expliqué Sakina Karchaoui, latérale gauche de l'EDF, qui évolue au Paris Saint-Germain. Même son de cloche du côté de Sandie Toletti, venue au soutien de la gardienne des Bleues : "L'équipe, le staff, tout le monde est avec elle."
La Fédération française de football (FFF) a également tenu à faire une déclaration au moment des faits. "La FFF et l'ensemble de l'équipe de France féminine soutiennent pleinement Pauline Peyraud-Magnin dans le drame personnel qu'elle traverse actuellement et adressent ses condoléances à la famille endeuillée", indiquait l'instance, demandant également le respect de la vie privée de la gardienne ainsi que son deuil.