L'air parisien semble faire un grand bien à Pete Doherty. On ne sait pas si c'est le week-end prolongé, la pleine lune ou la bière de Pigalle qui lui a fait de l'effet, mais l'artiste britannique a su tirer profit de ces quelques jours de repos pour tester les services de garde à vue des commissariats parisiens. Vendredi 8 novembre, il avait été arrête puis placé en garde à vue pour avoir acheté de la cocaïne dans le 18e arrondissement. Après avoir été libéré le samedi, voilà qu'il entamait déjà une nouvelle garde à vue le dimanche 10 novembre 2019.
Le Point rapportait que Pete Doherty avait été de nouveau arrêté à cause d'une "bagarre avec un autre homme alcoolisé". Celui-ci avait porté plainte pour "violences sans ITT", selon l'avocat de la star. "Après sa garde à vue, il était rentré chez lui puis est ressorti boire un verre, mais il ne tient pas l'alcool à cause du traitement de désintoxication qu'il prend depuis un mois", avait déclaré Me Arash Derambarsh à l'AFP.
Ce mardi 12 novembre 2019, Pete Doherty a comparu devant le tribunal correctionnel de Paris pour "violences n'ayant pas entraîné d'interruption temporaire de travail, en état d'ivresse". Le juge du siège a rendu son verdict : trois mois de prison avec sursis, deux ans de mise à l'épreuve et 5 000 euros d'amende. Pendant deux ans, le chanteur aura "l'obligation de se conformer aux examens de contrôle ou aux soins médicaux" pour éviter de voir la peine d'emprisonnement mise à exécution. On compte sur la rigueur du chanteur pour respecter ces engagements.
L'avocat de Pete Doherty a plaidé des circonstances exceptionnelles : "Les faits sont intervenus dans un contexte d'arrêt de la consommation de stupéfiants depuis plusieurs mois. Pour cela, M. Doherty prend des médicaments comme du Valium qui l'ont entraîné dans une situation un peu compliquée."
En tout, ce week-end parisien risque bien d'engendrer 10 000 euros de frais supplémentaires pour Pete Doherty. Le procureur avait déjà requis une amende de 5000 euros pour "usage de stupéfiants" samedi. Cette ordonnance pénale doit encore être homologuée par un juge, au tribunal de Paris.
Malgré ces petits couacs, c'est avec un grand sourire qu'il a retrouvé sa compagne, Katia de Vidas, à la sortie du tribunal.