Philippe Douste-Blazy cambriolé : l'ex-ministre dépouillé de 120000 euros

Les cambrioleurs ne s'attaquent pas qu'aux footballeurs et on vient d'en avoir la preuve. Alors que les stars du sport sont généralement des cibles privilégiées en raison de leurs salaires et leur goût prononcé pour le luxe, les autres personnalités ne sont pas à l'abri, notamment dans le monde de la politique. Comme vient de le révéler Europe 1 ce mercredi 28 février, un homme politique bien connu des Français et ancien ministre a été cambriolé à son domicile, situé dans le VIIIème arrondissement de Paris.

Cet homme, c'est Philippe Douste-Blazy, 71 ans et figure de la vie politique française pendant plusieurs décennies. S'il se fait plus discret ces derniers temps, l'ancien membre de l'UMP a notamment été ministre de la culture de 1995 à 1997 sous Jacques Chirac. Né à Lourdes (Hautes-Pyrénées), il fut également ministre des Affaires étrangères de 2005 à 2007, toujours sous le même président de la République. D'après les informations d'Europe 1, son domicile parisien a été visité illégalement par des malfaiteurs et plusieurs objets de grande valeur ont été dérobés. Il est notamment question de "deux montres de luxe, des bijoux ainsi que des articles de maroquinerie" et le préjudice financier s'élèverait à 120 000 euros, d'après nos confrères.

Une somme énorme et Philippe Douste-Blazy n'a pas mis longtemps avant de porter plainte. Absent au moment des faits, l'ancien secrétaire général adjoint des Nations unies aurait subi ce préjudice entre le 24 et le 26 février, selon les informations d'Europe 1. C'est en rentrant chez lui "qu'il a constaté les dégâts. La serrure de sa porte d'entrée fracturée, les malfrats ont ensuite fouillé son appartement." Concernant l'enquête, elle a été confiée à la police judiciaire du 1er district de Paris.

Figure bien connue de la droite française, Philippe Douste-Blazy a occupé de nombreux postes, démarrant sa carrière en politique comme maire de Lourdes, avant de prendre du galon. Maire de Toulouse de 2011 à 2004, il fut également ministre des Solidarités, de la Santé et de la Famille.