






C'est une décision qui était attendue depuis les réquisitions de la procureure le 8 mars dernier. À cette époque, cette dernière avait requis huit mois de prison avec sursis et 6 000 euros d'amende à l'encontre de Pierre Ménès pour des "comportements qui sont sur le plan pénal répréhensibles" et qui "correspondent à une sorte d'abus de notoriété, de pouvoir". Le journaliste de 59 ans s'est retrouvé au tribunal de Paris pour plusieurs affaires, dont une remontant à novembre 2021. À l'époque, le compagnon de Mélissa Acosta venait d'être licencié par le groupe Canal+ à la suite d'accusations d'agressions sexuelles à l'encontre de deux journalistes, dont Marie Portolano.
Pierre Ménès se serait rendu au Parc des Princes, lors d'un match du Paris Saint-Germain face au FC Nantes et une hôtesse d'accueil a signalé à la police des attouchements au niveau de la poitrine et du ventre, sans porter plainte. Visé par une enquête pour agression sexuelle, le célèbre journaliste sportif a toujours nié les faits dans cette histoire et une amie du journaliste, présente ce jour-là, a d'ailleurs témoigné quelques jours après que l'affaire a été rendue publique. Le tribunal correctionnel de Paris a décidé de relaxer l'accusé dans cette affaire.
Le natif de Paris était aussi entendu dans une autre affaire qui remonte au 18 juin 2018 et qui implique deux employées d'un magasin parisien de l'équipementier sportif Nike situé sur les Champs Elysées. Pierre Ménès est soupçonné d'attouchements sur les deux jeunes femmes et après les réquisitions de la procureure, le verdict du tribunal correctionnel de Paris était attendu ce 19 avril et il vient de tomber. Dans cette affaire, Pierre Ménès est condamné pour "une partie" des faits qui lui sont reprochés sur une des deux vendeuses et il a écopé de deux mois de prison avec sursis. Le tribunal n'a donc pas suivi les réquisitions du parquet.
Un verdict qui n'est pas accompagné d'une amende pour l'ancien journaliste de L'Equipe, qui avait regretté lors de son procès que les choses aient "changé" entre les hommes et les femmes. Un soulagement pour Pierre Ménès, comme on peut l'imaginer, puisqu'il n'a pas été inscrit au fichier des auteurs d'infractions sexuelles ou violentes.