Pierre Palmade se dévoile comme rarement. Alors qu'il fête ses 30 ans de carrière, l'humoriste français s'est confié en toute intimité dans les pages du magazine Gala (en kiosque le 7 juin) pour évoquer sa vie amoureuse, ses envies de paternité ou encore ses anciennes années passées dans la nuit.
Ex-fêtard notoire, l'auteur du nouveau one-man show Aimez-moi (sur scène à partir d'octobre prochain) a entre autres évoqué son goût passé pour la consommation de stupéfiants, des "produits" qu'il avait pour habitude de prendre lorsqu'il souhaitait par exemple apaiser ses troubles. "Il y a un moment de ma vie où je n'allais pas à l'étranger parce qu'on ne me reconnaissait pas. Je ne savais vivre que pour et au sein d'un monde qui me célébrait, ça me rassurait. Je prenais de l'alcool et des 'produits' pour décompresser de mes angoisses. Je confondais métier et identité. Aujourd'hui, j'apprends à lâcher prise. (...) Tout mon challenge est là", a-t-il admis.
Il fallait que je paie pour rester entouré
"Assagi", Pierre Palmade a affirmé qu'il était désormais sobre. À la question "Vous ne buvez et ne consommez plus rien ?", l'artiste de 49 ans a répliqué en toute franchise. "Non. C'est un sujet délicat. Même après des années. On ne guérit pas de l'addiction. On remporte juste des victoires successives, heure après heure. Il y a encore des situations – comme faire la fête – qu'on assimile aux produits. On doit les dissocier. Je le fais. Pas le choix. C'est ça ou j'y laisse la vie", a-t-il ajouté.
Enfin, celui qui sera mis à l'honneur dans l'émission On se refait Palmade ! (diffusé le 16 juin sur France 3, le spectacle rend hommage à ses 30 ans de carrière et mettra en scène les artistes Max Boublil, Alex Lutz, Baptiste Lecaplain, Arnaud Ducret, Lorànt Deutsch, Olivier de Benoist, Arnaud Tsamere, François Rollin, Jeanfi Janssens, Jean-Baptiste Maunier et Virginie Hocq) assure qu'il n'est pas devenu "un grand bourgeois avec de l'argent de côté", malgré la réussite et le succès. "Ah ça non, je n'ai aucune fortune. J'ai payé pour tous les copains qui étaient avec moi durant ces années – elles ont été longues – passées dans la nuit. L'argent, ça ne résiste pas à la bringue. Avoir du fric à 20 ans, ça rend honteux. On cherche à s'en débarrasser. Quand je faisais la fête tous les soirs, les gens que je connaissais partaient tôt, il fallait que je paie pour rester entouré. Une cour, ça se loue. J'ai beaucoup rémunéré les figurants", a-t-il conclu.
Retrouvez l'intégralité de l'interview de Pierre Palmade dans le magazine Gala en kiosque le 7 juin 2017