Le délibéré suite à l'accusation pour "contrefaçon et atteinte à l'intimité de la vie privée" lancée à l'encontre de Patrick Poivre d'Arvor par son ancienne petite amie Agathe Borne est tombé mercredi 7 septembre dernier. L'ancien roi du journal télévisé de 20 heures de TF1 a été condamné à une amende de 33 000 euros, à savoir 25 000 euros de dommages et intérêts, et 8 000 euros de frais de justice. La plaignante, à qui reviendra cette somme, réclamait à l'origine 150 000 euros.
Dans son roman baptisé Fragments d'une femme perdue et publié il y a deux ans, le célèbre écrivain contait l'histoire sentimentale existant entre Violette et Alexis. Selon Agathe Borne, l'ouvrage contenait des similitudes évidentes avec la vie de Patrick Poivre d'Arvor et la sienne, qui ont été en couple de 2006 à 2008 (alors qu'ils étaient tous deux mariés de leur côté).
Suite à ce délibéré, PPDA avait annoncé sa décision d'interjeter appel, via un post publié sur son site internet. Dans ce billet d'humeur, il se défendait avec vigueur d'avoir révélé la vie privée de son ex-compagne. De son côté, la demanderesse, sortie gagnante de cette bataille juridique, avait confié son soulagement en exclusivité à BibliObs.com.
Interrogé cette semaine par le magazine Gala, en kiosques ce mercredi 28 septembre, le journaliste a réaffirmé que le contenu de son ouvrage n'avait aucun lien avec son ancienne amie, avait été à l'époque lu par Agathe Borne elle-même et qu'elle l'avait beaucoup apprécié. "Elle m'a complimenté avec effusion. (...) Elle m'a demandé de changer de lieu et de ne pas donner d'enfants à l'héroïne afin qu'il n'y ait pas de confusion avec elle. J'ai accédé à son souhait", a-t-il expliqué, ajoutant qu'elle avait suggéré en 2009 une photographie d'elle pour la couverture du livre ! Étonnante requête si elle ne voulait pas être assimilée à la protagoniste du roman... Il a expliqué avoir refusé, et que cette décision fut l'une des causes de leur rupture. Une rupture brutale, peuplée de menaces de la part de la jeune femme (selon les dires de PPDA).
Concernant des SMS et lettres qui figurent dans Fragments d'une femme perdue et dont elle serait l'auteure, il a lancé : "J'ai utilisé la trame d'un message qu'elle avait adressé à mon frère. Pas à moi-même ! Je ne savais pas qu'il existait une société des auteurs de SMS... Quand à ses prétendues lettres d'amour, depuis quand en fait-on une copie ? A se demander si elle ne les a pas recopiées a posteriori dans mon roman..."
Serein, il a réaffirmé avoir l'intention de faire appel, et avoir de nombreux projets. Celui qui ne souhaite pas, malgré cette condamnation, changer sa manière d'écrire - il s'est toujours inspiré de faits réels - présentera prochainement son premier film : l'adaptation du livre Mon frère Yves, de Pierre Loti, diffusé sur France 3. Il réserve une surprise imminente sur cette même chaîne et conserve également son émission La traversée du miroir, programmée chaque dimanche sur France 5.
Retrouvez l'interview intégrale de PPDA dans le magazine Gala en kisoques ce mercredi 29 septembre.