Ce lundi, le prince Harry fait relâche. Arrivé aux Etats-Unis jeudi dernier pour une visite officielle prévue jusqu'au 15 mai, le fils du prince Charles et de Lady Di a quartier libre ce 13 mai 2013, après un week-end plutôt intense.
Surpris par une Harrymania toute féminine qui a sévi dès son arrivée au Capitole et à la Maison Blanche, où il s'est incrusté à la tea party spéciale Fête des Mères de Michelle Obama, et qui l'a suivi jusqu'aux abords du cimetière national d'Arlginton, où, en uniforme cérémoniel, il s'est recueilli avec beaucoup d'émotion, Harry avait un programme très sportif pour son week-end dans le Colorado. Un Etat d'autant plus heureux de l'accueillir que le prince britannique n'y était plus revenu officiellement depuis 1995 et des vacances avec Diana et William.
Le prince Harry a donné le coup d'envoi des festivités dès vendredi soir, accueilli au golf Sanctuary de Sedalia, au sud de Denver, pour une réception d'influence so british (il y avait même du Pimm's, s'est-il amusé) organisée en l'honneur de sa venue. L'occasion pour lui de souhaiter un happy birthday inoubliable à la jeune quadruple championne olympique de natation Missy Franklin, 18 ans, géante sur ses talons hauts (elle fait déjà 1m85 à plat).
Après avoir alterné costume-cravate et uniforme de cérémonie, Harry sautait le lendemain dans son treillis pour inaugurer à Colorado Springs les Warrior Games, sorte de Jeux paralympiques pour blessés de guerre, auxquels son voyage est en partie consacré. Engagé auprès des associations Help for Heroes et Walking with the Wounded, sous l'égide de laquelle il relèvera un nouveau défi polaire en novembre prochain en se lançant dans une course en Antarctique, Harry consacre une bonne partie de ses activités à des rencontres avec des personnels militaires, valides ou physiquement atteints en service.
Avec la grande aisance qui le caractérise, le prince de 28 ans, connu au sein de la RAF comme le Captain Harry Wales, n'a d'ailleurs pas hésité à se tester sur quelques disciplines handisport, prenant part notamment à un match de volley-ball assis au sol, finissant souvent les quatre fers en l'air en voulant rattraper les ballons ! Une bonne manière d'attirer l'attention sur ces blessés de guerre souffrant selon un communiqué du palais St James d'un manque criant de reconnaissance après avoir souffert dans leur chair. Plus tôt, il avait enflammé la vasque de ces Warrior Games, que disputent des athlètes venant des Etats-Unis, du Royaume-Uni, du Canada et de l'Australie.
En marge des épreuves sportives, Harry, qui aimerait importer ces Warrior Games en Grande-Bretagne, s'était vu remettre lors d'une conférence de presse inaugurale un maillot et des baskets personnalisés par la superbe beach-volleyeuse américaine Misty May Treanor, triple championne olympique de la discipline. Une panoplie qu'il n'avait pas tardé à revêtir pour son match de volley pas comme les autres.
Dimanche, Harry restait dans le Colorado et dans le monde du sport, se déplaçant à l'académie militaire de l'US Air Force, un des sites accueillant les Warrior Games, pour assister à une séance d'entraînement de football américain. Et il n'a pas manqué l'opportunité de s'entraîner avec les... cheerleadeuses des Falcons, participant à l'érection d'une pyramide humaine à trois étages ! "Good job !", s'exclamera-t-il en feignant l'accent américain après ces exploits. Des exploits, il en a fait aussi avec un ballon, bien sûr. Amoureux du football et joueur émérite de polo, le prince Harry s'est pris le temps de quelques minutes pour une star de la NFL, avec réussite : en tant que receveur, réceptionnant une passe de 50 yards à la course, et en tant que quarterback, lançant des passes de 30, 40 et 50 yards, dont une directement sur un caméraman ! "Je visais John", s'écria-t-il en prétextant avoir pris un photographe voisin pour cible. "Je voudrais le signer ! Il a une bonne coordination, il ferait sans problème un joueur de football. Il est agressif, fort, intelligent... Honnêtement, j'ai été surpris qu'il soit aussi bon", s'est extasié le coach des Falcons, l'équipe de l'académie militaire, dont Harry a reçu un maillot floqué Wales, mais aussi un gant et des T-Shirts. "C'est bien les gars, j'ai besoin de plus de T-Shirts. Je passerai outre le fait qu'il y a écrit Air Force dessus." On ne l'empêchera jamais de faire un bon mot.
Avant la fin de son séjour américain, le prince Harry doit encore rencontrer des sinistrés de l'ouragan Sandy, et disputer dans le Connecticut, en conclusion, un match de polo au profit de son association Sentebale, où quelques beautés célèbres devraient être au rendez-vous pour l'acclamer : Karolina Kurkova, chargée de remettre le trophée lors de l'événement disputé au Greenwich Polo Club, mais aussi Elizabeth Olsen, Olivia Palermo ou encore Stephanie Seymour.