Après l'avoir débutée en famille pour l'inauguration en grande pompe du Parlement - l'occasion de rivaliser de zèle avec sa belle-soeur la princesse Mary en matière de révérence -, c'est en solo que la princesse Marie de Danemark a achevé la semaine dernière.
Dimanche 6 octobre 2013, en début d'après-midi, l'épouse du prince Joachim et maman du prince Henrik (4 ans) et de la princesse Athena (1 an) se rendait à Vejle, dans le centre du pays, pour visiter une association qui oeuvre pour l'intégration des mères appartenant à des minorités ethniques.
L'organisme en question (Bydelsmødrenes Landsorganisations), qui agit à l'échelle nationale dans les villes et les nouvelles zones résidentielles, tenait une assemblée générale. Forte du soutien de ses bénévoles, elle compte près de 400 membres de 41 nationalités différentes, qui viennent en aide aux mères d'origine étrangère et les aide à s'intégrer dans la société danoise en les aidant en matière de vie pratique, d'éducation des enfants ou encore de régime alimentaire.
Étant d'origine française, et devenue danoise par son mariage en 2008 avec le second fils de la reine Margrethe II, la princesse Marie ne pouvait que se sentir proche de ces mamans en manque de repères. Au sein de la famille royale, elle a toutefois pu trouver un soutien français de souche, en la personne de son beau-père le prince consort Henrik, né Henri de Laborde de Monpezat dans le Sud-Ouest.
Parfaitement intégrée et heureuse dans sa vie danoise, elle exprimait toutefois un regret, dans une interview accordée il y a quelques mois : que son fils Henrik refuse de lui parler en français.