Michael Jackson, Gainsbourg, Simone Veil, Mick Jagger... Autant d'icônes que Régine a eu l'occasion de croiser et qu'elle évoque aujourd'hui dans une nouvelle autobiographie intitulée Gueule de nuit (éd. Flammarion). Un ouvrage qui prend la forme d'une galerie de portraits riche en anecdotes sur des stars aussi bien françaises qu'internationales. L'un des premiers chapitres rompt une promesse faite à Johnny Hallyday en 1960.
"J'ai décidé aujourd'hui de rompre ce serment pour que la légende de ce monstre sacré soit encore plus belle", explique t-elle, près d'un an après la mort du rockeur. Ce dernier a toujours clamé n'avoir jamais rencontré Elvis Presley, son icône. Mais Régine révèle avoir présenté la légende du rock à son pendant francophone. Alors âgé de 25 ans, le King effectuait son service militaire en Allemagne et a profité d'une permission de quelques jours pour venir "s'encanailler" à Paris.
On ne nous croira pas !
La rencontre, tout aussi impromptue que secrète, ne s'est pas déroulée dans un des clubs de Régine, mais à la Calavados, un autre club huppé de Paris à cette époque. Alors que Johnny Hallyday, 17 ans, prenait un verre avec celle qui se considérait comme "sa grande soeur", cette dernière a cru reconnaître Elvis dans un coin de la salle : "Je l'ai pris par la main et entraîné de l'autre côté de la piste, écrit-elle. C'était bien le King, la beauté du diable cintrée dans un bel uniforme". Régine est alors allée à sa rencontre en lui présentant le jeune rockeur français : "Il a souri, puis a tendu la main à Johnny, rouge comme une pivoine, le gratifiant d'un "good luck, kid"."
Mais cette rencontre avec son idole aurait particulièrement bouleversé Johnny Hallyday, qui aurait dit à Régine dans la foulée : "J"étais tétanisé, pétrifié. Promets-moi surtout de ne rien dire à personne, car on ne nous croira pas !" Mais pourquoi donc un tel secret autour de cette rencontre ? Comme l'a récemment expliqué l'interprète de 88 ans à l'AFP : "A l'époque, Johnny avait peur d'être accusé de copier le style Presley. Il ne voulait pas qu'on parle de cette rencontre."