L'heure est une nouvelle fois aux confidences pour Meghan Markle et le prince Harry . Il y a quatre ans, les Sussex ont claqué la porte de la monarchie britannique après avoir vécu un véritable enfer en Outre-Manche. Constamment lynché par la presse anglaise, le couple n'a jamais digéré d'avoir été peu soutenu par le clan Windsor.
Près de trois après leur interview choc accordée à Oprah Winfrey , les parents d'Archie et Lilibet se sont de nouveau mis à nu dans l'émission "CBS with Jane Pauley" ce 4 août 2024. Désormais installés à Montecito en Californie, les principaux intéressés sont en première ligne pour lutter contre le cyberharcèlement des enfants avec leur fondation Archewell.
Ils peuvent mettre fin à leurs jours...
"Nous disions toujours qu'autrefois, si vos enfants vivaient sous votre toit, vous saviez ce qu'ils faisaient. Au moins, ils étaient en sécurité, n'est-ce pas ?", a lancé le prince Harry, la mine grave. "Aujourd'hui, ils peuvent se trouver dans la pièce voisine, sur une tablette ou un téléphone, et s'aventurer dans ces terriers de lapin. Et avant que vous ne vous en rendiez compte, dans les 24 heures qui suivent, ils peuvent mettre fin à leurs jours".
A leur échelle et via le programme The Parents Network, Meghan Markle et le prince Harry souhaitent sensibiliser et venir en aide à d'innombrables familles. Notamment celles qui ont connu un deuil. Attaquée de toutes parts sur la Toile et dans la presse, la fille de Doria Ragland a eu par le passé des pensées suicidaires.
Une période sombre qu'elle avait évoquée en toute transparence face à Oprah Winfrey . "Lorsque vous avez subi une douleur ou un traumatisme, quel qu'il soit, je pense qu'une partie de notre parcours de guérison, en tout cas une partie du mien, consiste à être capable d'être vraiment ouvert à ce sujet", a précisé la grande amie de Serena Williams au cours de ce nouvel entretien.
Au même titre que son époux et s'appuyant sur leur vécu, Meghan Markle espère faire évoluer les mentalités sur la question afin d'aider celles et ceux qui souffrent dans des situations similaires ou différentes. Face aux défis numériques, les Sussex ont notamment animé, en mai dernier un événement à New York pour sensibiliser des parents à la santé mentale.
Unis et déterminés à faire bouger les choses, le prince Harry et son épouse ont bien l'intention de faire d'autres conférences à l'avenir pour atteindre leur objectif. "Si le fait d'exprimer ce que j'ai surmonté peut sauver quelqu'un ou encourager quelqu'un dans sa vie à s'intéresser réellement à lui, et à ne pas supposer que si l'apparence est bonne, alors tout va bien, alors cela en vaut la peine (...)", a renchéri Meghan Markle. "Je pense qu'il faut commencer quelque part, je pense que la chose la plus simple à faire pour ceux qui regardent cela est de se dire "et si c'était mon fils ou ma fille"".
Difficile pour la belle-fille du roi Charles III de rester impassible face à la souffrance de certains parents qui ont perdu un enfant victime de cyberharcèlement. "Mon fils ou ma fille qui rentre à la maison, qui est joyeux, que j'aime... Et un jour, sous mon toit, notre vie entière change à cause de quelque chose qui était complètement hors de notre contrôle ?", a t-elle lâché le coeur lourd. "Et si vous regardez cela à travers le prisme d'un parent, il n'y a pas d'autre moyen de voir cela que d'essayer de trouver une solution."