Ce devait être un événement sans précédent pour les Rolling Stones. Une grande fête qui a viré à la tragédie. Actuellement en tournée en Amérique du Sud dans le cadre de leur America Latina Ole Tour, les vieux briscards du rock anglais étaient récemment à Buenos Aires en Argentine où ils devaient jouer au stade La Plata. Le deuxième arrêt de leur tournée après une première à Santiago (Chili).
Mais la venue des Stones en Argentine a été entachée d'un meurtre, celui de Pedro Luis Tabares, un contractuel de 55 ans qui travaillait sur la logistique. Samedi 10 février, le groupe offrait la deuxième de leurs trois dates dans le stade argentin, évidemment plein à craquer pour ce show rock. C'est après ce concert qu'un gang a tenté de voler les recettes des boissons. Si les malfaiteurs sont repartis les mains vides, ils ont en revanche abattu l'un des employés. La police, qui a rapidement livré ses premiers retours, a informé le groupe que le gang tenait des informations en interne, à savoir des détails sur le cash visé et la route que les employés avaient décidé de prendre pour quitter le lieu du concert.
Conséquence, Mick Jagger et ses trois acolytes, Keith Richards, Ronnie Wood et Charlie Watts ont vu leur sécurité être drastiquement renforcée pour 24 heures, le temps que le groupe joue son dernier concert (ce 13 février) et quitte l'Argentine pour l'Uruguay – où ils doivent performer le 16 février à Montevideo. Les sources, rapportées par le Daily Mirror, soulignent que le plan de protection a été exécuté avec "une précision militaire" afin d'assurer la sécurité des légendaires britanniques, lesquels ont également rencontré le nouveau président argentin, Mauricio Macri, avant leur dernier concert dans la capitale. Du côté de l'enquête, un Colombien de 31 ans, prénommé Jhon Alexander Bobadilla Vega, a été arrêté.