Romane Bohringer a démarré tôt sa carrière, explosant dans Les Nuits fauves. C'était il y a vingt-sept ans déjà mais l'actrice ne semble pas avoir changé, gardant ce sourire malicieux et cette beauté naturelle intacts. Dans Gala, elle parle de sa relation avec son père Richard, dont la santé s'est tant améliorée après avoir connu le pire avec un cancer du système nerveux. Il est désormais en rémission. Dans son entretien, elle évoque aussi avec beaucoup de tendresse sa relation avec ses deux enfants, Rose (10 ans) et Raoul (7 ans), et leur père Philippe Rebbot, dont elle est restée proche.
On a pu découvrir la famille de Romane Bohringer dans la réalisation qu'elle a signée avec son ex, L'Amour flou et dans laquelle jouent leurs enfants. Le film est inspiré de l'expérience personnelle des deux réalisateurs, qui ont rompu amoureusement mais continuent de vivre avec leurs enfants sous le même toit, dans deux espaces séparés. Les deux artistes vivent toujours ainsi : "C'est magnifique ! Je me demande si on pourra faire autrement maintenant. Ça comporte quelques difficultés. Cependant, ce n'est rien comparé aux choses merveilleuses qu'apporte cette expérience. Pour l'instant, ce qu'on voulait, c'était préserver la douceur autour de nos enfants. Et ça marche."
La comédienne désormais réalisatrice reconnaît que ce type de vie peut paraître compliqué d'un point de vue extérieur, et notamment pour retrouver l'amour : "Philippe et moi sommes optimistes sur notre mode de vie. Évidemment, ça peut être compliqué de dire à quelqu'un : 'Je te préviens, j'habite dans un endroit où, à quelques mètres, il y a le père de mes enfants.' Mais on se rend compte qu'il y a des gens qui sont partants pour tenter l'aventure. Après, si ça se trouve, dans un an, Philippe ou moi rencontrerons quelqu'un qui n'acceptera pas cette façon de vivre. Alors on changera, mais on aura quand même tenu encore deux ans. Deux ans de cette expérience folle. On a également montré à nos enfants qu'on pouvait distribuer les cartes autrement. On a tout gagné."
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans le magazine Gala du 4 avril 2019