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"Un peu plus calme. Je suis moins angoissée qu'avant. Ma fille ayant 6 ans, je suis très contente que notre complicité se développe et que les discussions s'enrichissent. Je vois qu'elle capte tout et que l'on doit veiller à bien formuler les choses. L'amour maternel est un sentiment exceptionnel et assez fascinant", a-t-elle déclaré. Une complicité qu'elle n'a malheureusement jamais eu le temps de développer avec sa propre mère. "Mais c'est aussi une grande responsabilité d'être un exemple face à un enfant qui scrute et enregistre, sans en avoir l'air, tous vos faits et gestes. Nous sommes un modèle comme nos parents l'ont été pour nous", a également ajouté Sarah Biasini. Par la suite, l'actrice a révélé ce que ses parents lui ont transmis, et qu'elle souhaiterait transmettre elle aussi à sa fille. "Le sens de l'humour. Je n'ai, hélas, pas eu assez de temps pour apprécier celui de ma mère, même si je pense qu'elle l'avait. Mais une chose est sûre, je dois à mon père la capacité de dédramatiser. Grâce à lui, j'ai une distance par rapport aux choses, une autodérision et une aptitude à dire : 'Ce n'est pas grave'. Pour cela, je le remercie tous les jours", a-t-elle souligné.
Toujours dans cette même interview, Sarah Biasini a livré son point de vue sur le mouvement Metoo. "Je pense qu'il était temps. Bien sûr, lorsque je vois des répercussions comme cette fausse liste d'acteurs agresseurs, j'ai peur de l'effet boomerang, mais, d'une manière générale, je me réjouis que l'on commence enfin à écouter les femmes, car il y a encore beaucoup de vieux réflexes archaïques inacceptables à faire disparaître. Cela passera par l'éducation : il faut apprendre à nos enfants à s'aimer, à avoir confiance en eux pour être en paix avec les autres", a-t-elle indiqué à ce sujet. "En attendant, ce genre de combat ne peut malheureusement passer que par la violence. Chaque génération de femmes a combattu et gagné un peu de terrain, mais nous avons tellement de retard que si cette guerre des sexes peut faire avancer les choses, tant mieux. Et tant pis si les hommes ont un peu mal ou qu'ils s'offusquent", a finalement conclu l'actrice.