L'été ne se fera pas sans musique ! Et ça tombe bien, le groupe écossais Texas a décidé de signer son grand retour. Avec un peu de retard bien sûr. Hi, le 10e album studio de la formation, aurait dû sortir en 2019 mais a été reporté pour d'évidentes raisons. La pandémie de Covid-19 a influencé la créativité des artistes du monde entier, en bien ou en mal, le Brexit a achevé de multiples artistes issus du Royaume-Uni et Sharleen Spiteri, la chanteuse, parolière et cocompositrice de la bande, a traversé une épreuve très difficile.
Nous avions découvert qu'elle était malade deux semaines auparavant
"Ma mère est décédée quatre jours avant le premier confinement, explique-t-elle dans les colonnes du journal Le Parisien, en pleine promotion en France. Nous avions découvert qu'elle était malade deux semaines auparavant. Elle n'avait que 76 ans... Cela a été très violent, dur. Nous n'avions pas encore fini l'album, mais je n'en avais plus rien à foutre de la musique et de Texas." La maman de Sharleen Spiteri était elle aussi chanteuse. Elle avait fait découvrir, à sa fille, la musique soul. Son départ fut aussi foudroyant que douloureux pour Sharleen, qui a heureusement bénéficié du soutien de ses camarades, mais aussi de celui de son cher et tendre - qu'elle a épousé le 8 septembre 2018 dans le village de Llandyrnog, dans le nord du Pays de Galles.
Mon compagnon est chef cuisinier
La chanteuse, qui se dit "de plus en plus punk", mène en réalité une existence relativement paisible et résolument autosuffisante. "Je vis entre Londres, où ma fille finit son lycée, et le pays de Galles, précise l'artiste de 53 ans. Je passe beaucoup de temps dans mon jardin. Mon compagnon est chef cuisinier, il a des restaurants à Londres, au pays de Galles et en Suisse. Nous fournissons tous les fruits et légumes de nos deux restaurants au Royaume-Uni, nous avons des abeilles, grâce auxquelles nous faisons notre miel." Voilà qui explique que ça colle entre Sharleen Spiteri et son chéri...
Retrouvez l'interview de Sharleen Spiteri dans le journal Le Parisien du 27 juillet 2021.