Le 7 mars sortira Mme Mills, le nouveau film de et avec Sophie Marceau. Du coup, l'actrice chérie du public français est de retour sur le devant de la scène ainsi que dans les médias. La célébrité n'a rien changé à la manière de penser de la star de 51 ans révélée par La Boum. Dans Madame Figaro, elle revient justement sur cet aspect et sur le décalage entre ce qu'elle est dans la vraie vie et l'image que l'on pourrait avoir d'elle. Elle dit être "une femme comme tout le monde", qui "parle librement" ("parfois trop si j'en crois mes avocats", glisse-t-elle), "discrète qui ne se cache pas non plus" et "un peu méfiante aussi". "Pas méfiante au sens où j'imagine qu'on me veut du mal, mais je mets des distances", avoue-t-elle.
Et ses distances, Sophie Marceau est aussi obligée de les mettre avec les hommes. On l'a vue avec sa dernière relation avec Cyril Lignac, elle s'en est moquée autant qu'elle l'a dénoncée : l'actrice est surveillée de toute part. "Quand on me photographie de bon matin en train de promener mon chien et que je lis que je suis 'seule et déprimée', c'est insupportable pour moi", dénonce-t-elle, visant une démarche "grotesque et oppressante" de la part des tabloïds.
Cela influe bien évidemment sur sa vie sentimentale. "Demain, si j'ai un nouvel amoureux, l'histoire sera écrite dans un tabloïd avant même qu'on se connaisse vraiment, confie-t-elle. Et cela m'oblige à me poser des questions que personne ne devrait se poser dans une relation : peut-on dîner ensemble au restaurant ce soir, par exemple ? Et dès que je me pose cette question, j'entraîne l'autre dans mon pétrin. Ça me rend méfiante, forcément."
Au cours de cet entretien, Sophie Marceau s'est également épanchée sur l'incontournable débat #BalanceTonPorc. "Oui, Harvey Weinstein a essayé, comme avec tout le monde, mais je ne vais pas faire de commentaires", tranche sec la star qui est restée silencieuse sur le sujet, pour la simple et bonne raison qu'elle n'a "aucun envie de [se] laisser entraîner dans des extrêmes". Elle a "toujours réussi" à s'échapper, poussée par sa mère qui lui a "appris tôt à se respecter". Du coup, Sophie Marceau n'a pas été confrontée de trop près au problème contrairement à certaines de ses consoeurs. Parce qu'elle s'est éloignée de ces prédateurs, "quitte à perdre des rôles ou à passer pour une idiote", et de citer l'exemple d'un acteur américain qui s'acharnait à vouloir la rencontrer et qu'elle a persisté à fuir...
Interview à retrouver en intégralité dans Madame Figaro, supplément des 23 et 24 février 2018.