Elle a beau être l'une des plus belles actrices du cinéma français, désirée et parfois même jalousée, Sophie Marceau est aujourd'hui, à 51 ans, une femme célibataire. "Ce qui m'arrive n'est pas passionnant, c'est assez banal, dit-elle à propos de son célibat dans une interview accordée au magazine ELLE. Certes, je suis seule, mais il ne faut pas dramatiser non plus."
Bien entourée, entre sa famille et ses amis, l'ex de Christophe Lambert et plus récemment de Cyril Lignac tempère la gravité de sa situation amoureuse et de sa solitude. "Je ne vis pas en Syrie sous les bombes", martèle l'actrice, qui fait "comme tout le monde" et "découvre de nouvelles choses".
"Il y a des moments où il faut que je coupe tout", explique-t-elle lorsqu'est évoquée sa longue absence des réseaux sociaux où elle est si active, y compris du temps où elle sortait avec le gourmand-croquant Cyril Lignac. Avec recul, elle a pu "faire le point" et se reconcentrer sur elle-même plutôt que sur l'image. La star, qui dit ne pas avoir "une ambition démesurée" et "n'aime pas être au centre de l'attention", s'épanche au passage sur ses choix de carrière et sa manière de la diriger. "Je n'ai jamais été prête à tout sacrifier pour ma carrière", confirme celle qui a "essayé de mener plusieurs choses de front : être mère, amoureuse, actrice".
Et de ses enfants, il en sera question, notamment à propos du fait qu'ils grandissent très vite. Son fils Vincent (22 ans) a pris son envol et Juliette a déjà 15 ans. La mère-poule évoque leurs désirs d'indépendance comme "un mélange de joie et d'inquiétude". "L'important, c'est qu'on soit là et qu'ils sachent qu'ils peuvent compter sur nous. Mes enfants ont besoin d'une figure rassurante, stable et j'ai l'impression de la leur donner. Enfin j'espère", s'amuse la comédienne.
Enfin, l'entretien n'aurait pu être complet sans que soit évoqué le sujet du scandale Weinstein et le mouvement #BalanceTonPorc. Interpellée sur son silence, la star de La Boum ne se considère pas comme "un élément indispensable dans cette affaire", tout en assurant que si par nature elle "n'aime pas trop les mouvements de groupe", elle "trouve très bien ce qui s'est passé" avec la libération de la parole. Et, sur son cas personnel, de dire : "Moi, je me suis souvent fait draguer lourdement, voire harceler – ça nous est arrivée à toutes – mais ma mère m'avais appris à dire : 'Stop ! Tu me respectes !' Tout le monde n'a pas cette chance."
Interview à retrouver en intégralité dans ELLE, en kiosques dès le 16 février 2018.