En 2012, NRJ12 se lançait le pari de remettre au goût du jour la Star Academy. La chaîne diffusait à l'époque la saison 9 du programme, alors présenté par Matthieu Delormeau et Tonya Kinzinger. Rachid Ferrache y était recruté comme professeur de chant à l'âge de 40 ans. Pourtant, c'est dès 6 ans qu'ils débute sa carrière.
Au début, Rachid Ferrache voulait devenir comédien. Sa carrière a démarré avec des spots publicitaires mais quelques années plus tard, à 10 ans, c'est déjà la consécration. Il a décroché à son jeune âge le rôle de Simon Rosenblum dans L'As des as avec Jean-Paul Belmondo. Il est ensuite apparu dans quelques films, avant de se tourner vers une carrière musicale. Rachid Ferrache était alors incontournable, ce qui s'est révélé très contraignant.
Dans Ça commence aujourd'hui vendredi 25 février, l'artiste a fait de terribles révélations. "J'ai vécu une expérience qui ne m'a pas traumatisé pourtant, mais qui n'a pas été très agréable. J'ai eu deux tentatives d'enlèvement", a-t-il annoncé à Faustine Bollaert. Et d'expliquer : "Je pense que c'était une époque aussi, où contrairement à aujourd'hui, avec les réseaux sociaux, il y a des gamins et des gamines qui sont acteurs plus facilement, qui sont repérés sur des sites de casting. À l'époque, des enfants qui étaient acteurs, c'était beaucoup plus exceptionnel. Donc je pense que ça donnait lieu à du questionnement et puis à des idées un petit peu malveillantes de la part de certaines personnes."
Rachid Ferrache a par ailleurs indiqué qu'à l'époque, personne ne s'était intéressé à l'affaire malgré son statut de star. "Moi, j'ai deux tentatives d'enlèvement par les mêmes personnes, qui ont été arrêtées la deuxième fois. Et l'affaire n'a pas fait écho, parce que je pense que c'était des gens qui n'étaient pas bien organisés. C'était à base de coups de téléphone chez ma mère", a-t-il indiqué.
L'ex-professeur de chant n'était pas au bout de ses surprises puisqu'une autre violente agression est survenue après la sortie du film. À savoir : des croix gammées dessinées sur la porte de chez lui. "Un petit garçon kabyle qui faisait le rôle d'un petit garçon juif, je pense que ça avait dû déranger certaines personnes", a-t-il estimé.