
Ils font rêver au sein du monde de la tech, et effraient aussi le plus grand nombre. Géants des GAFA, Elon Musk, Mark Zuckerberg, Jeff Bezos sont désormais aussi puissants, et parfois plus, que certains États. Alors forcément, leur modèle de réussite est scruté. Quels sont les profils d'employés que ces grands de la Silicon Valley recherchent à tout prix ? Quelles sont leurs techniques d'embauches ? Autant de questions qui trouvent parfois heureusement quelques réponses. On sait par exemple qu'Elon Musk utilise une technique appelée le "test à deux mains" (ou 2-Hands Test, en VO), pour choisir parmi les milliers de candidats qu'il reçoit. Et quid de Jeff Bezos ? Pour décrocher un emploi chez Amazon, il vous faudra bien plus qu'un CV bien fourni. Celui qui n'est autre que la deuxième fortune mondiale, juste derrière le fondateur de Space X et Tesla, a levé le voile sur les trois questions qu’il posait à ses candidats quand Amazon était encore une petite entreprise en pleine croissance.
Car oui, Amazon a bien commencé en bas de l'échelle. Et à ses débuts, l'entreprise de Jeff Bezos ne comptait alors "que" 2 100 employés. Avec désormais près de 1,5 million d'employés, Amazon est la deuxième entreprise américaine à employer plus d'un million de personnes dans le monde (sans compter les employés des franchises McDonald's). Mais alors que Jeff Bezos était donc encore aux commandes d'une entreprise à taille humaine, il était très soucieux d’embaucher les meilleurs profils possibles. Et si depuis le processus de recrutement du géant du e-commerce a naturellement été remis entre les mains de professionnels du recrutement, les lignes directrices autour des entretiens d’embauche sont restées les mêmes. Et notamment la fameuse règle des trois questions de Jeff Bezos.
Une règle dévoilée par le fondateur d'Amazon en 1998 dans sa lettre adressée aux actionnaires. Des questions qui, même 20 ans après, ne semblent pas avoir pris une ride. "L’une des devises de Jeff Bezos était qu’à chaque fois que nous embauchions un candidat, il devait placer la barre encore plus haut pour la personne suivante", a ainsi fait savoir Nicholas Lovejoy, qui a rejoint l'entreprise en 1995, rapporte le site Business-cool. Mais alors quid des trois questions ? Question 1 : Cette personne vous inspire-t-elle de l’admiration ? "Si vous pensez aux personnes que vous avez admirées durant votre vie, ce sont probablement des personnes dont vous avez pu apprendre ou prendre exemple", avait partagé Jeff Bezos dans sa fameuse lettre aux actionnaires, précisant qu’il a toujours essayé de travailler uniquement avec des personnes qu’il admire. Question 2 : Cette personne augmentera-t-elle la productivité du groupe qu’elle rejoint ? Jeff Bezos a toujours demandé aux candidats comment ils imaginent l’entreprise dans cinq ans. Question 3 : Cette personne pourrait-elle être une superstar ? Car oui, le milliardaire de 61 ans veut plus qu'un candidat, il souhaite surtout mettre la main sur un talent. Il établit ainsi qu'il est important de considérer les talents individuels d’un candidat, ce qui pourrait faire de lui une soi-disant "superstar". "Il y a une personne ici qui est champion national d’orthographe. Je soupçonne que cela ne l’aide pas particulièrement dans son travail quotidien, mais cela rend le travail plus amusant si vous pouvez la taquiner dans le couloir avec un petit défi de temps en temps", a-t-il ainsi estimé. Ces superstars peuvent être des alliés précieux pour l'entreprise.